… et conséquence inévitable de cet aveuglement comme de cette absence
de toute retenue , le voilà qui, dans les minutes suivantes, émet un
ordre du jour dans la droite ligne de sa propre idée fixe
"Information fiable" (sic). "Une attaque navale imminente dans la zone de La Canée est vraisemblable. La division néo-zélandaise demeure responsable de la côte de l’Ouest jusqu’à la rivière Kladisos. Le bataillon gallois renforcera sans délai les défenses existantes entre la Kladisos et Halepa".
Pas question, donc, de consacrer beaucoup d'efforts à cette contre-attaque sur Maleme qui ne retient guère son attention mais où les renforts allemands sont pourtant en train d'atterrir à une allure vertigineuse : les troupes - les meilleures dont il dispose - demeureront face à la mer, afin de repousser cette redoutable flotte d’invasion dont l’arrivée est désormais imminente.
Et même si elle n’est redoutable que dans l’imagination de Freyberg, la dite flotte s’est du reste mise en route.
En fait, il y en a même deux, chacune escortée par un fort modeste destroyer italien - on est à des années-lumière d’Overlord (!) - par ailleurs chargé de guider ces frêles embarcations qui ne disposent, en guise d’instruments de navigation, que d’une carte et d’une simple boussole : la Regia Marina, nous l’avons dit, n’ayant plus aucune envie d’exposer un seul de leurs rutilants croiseurs ou cuirassés dans cette Mare qui plus du tout nostrum mais au contraire plus que jamais dominée par une Royal Navy qui, de son côté, n’est pourtant pas à la fête ni franchement désireuse de se sacrifier pour cette île dont s’est entiché Winston Churchill…
"Information fiable" (sic). "Une attaque navale imminente dans la zone de La Canée est vraisemblable. La division néo-zélandaise demeure responsable de la côte de l’Ouest jusqu’à la rivière Kladisos. Le bataillon gallois renforcera sans délai les défenses existantes entre la Kladisos et Halepa".
Pas question, donc, de consacrer beaucoup d'efforts à cette contre-attaque sur Maleme qui ne retient guère son attention mais où les renforts allemands sont pourtant en train d'atterrir à une allure vertigineuse : les troupes - les meilleures dont il dispose - demeureront face à la mer, afin de repousser cette redoutable flotte d’invasion dont l’arrivée est désormais imminente.
Et même si elle n’est redoutable que dans l’imagination de Freyberg, la dite flotte s’est du reste mise en route.
En fait, il y en a même deux, chacune escortée par un fort modeste destroyer italien - on est à des années-lumière d’Overlord (!) - par ailleurs chargé de guider ces frêles embarcations qui ne disposent, en guise d’instruments de navigation, que d’une carte et d’une simple boussole : la Regia Marina, nous l’avons dit, n’ayant plus aucune envie d’exposer un seul de leurs rutilants croiseurs ou cuirassés dans cette Mare qui plus du tout nostrum mais au contraire plus que jamais dominée par une Royal Navy qui, de son côté, n’est pourtant pas à la fête ni franchement désireuse de se sacrifier pour cette île dont s’est entiché Winston Churchill…
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