Bombes et approvisionnements rassemblés en vue de l'Opération Merkur |
... de fait, le retard pris par le Rondine lors de sa traversée de l'Adriatique (1) contraint à présent Student à remettre au 20 mai une invasion de la Crète initialement prévue pour le 17.
17 ou 20 mai, qu'importe... puisque les Britanniques, grâce à leurs propres services de Renseignement et de cryptographie, suivent pour ainsi dire le déroulement de Merkur en temps réel !
Car le moindre des paradoxes de toute cette opération est que l'un des deux camps voue une confiance aveugle aux très mauvais renseignements dont il dispose,... alors que l'autre n'arrive tout simplement pas à croire ceux, pourtant nettement meilleurs, qui lui parviennent !
Le 28 avril, soit près de trois semaines avant la réunion de Student et de ses hommes à l'Hôtel Grande-Bretagne, Churchill a en effet adressé au commandant en chef des forces britanniques du Proche-Orient, le général Archibald Wavell, un message sans équivoque.
"Il semble clair d'après nos informations qu'une attaque aéroportée massive soutenue par des bombardiers sera bientôt lancée contre la Crète. Faites-moi savoir de quelles forces vous disposez dans l'île et quels sont vos plans. Cela constituerait une formidable opportunité pour tuer les troupes parachutées. L'île doit être vigoureusement défendue !" (2)
17 ou 20 mai, qu'importe... puisque les Britanniques, grâce à leurs propres services de Renseignement et de cryptographie, suivent pour ainsi dire le déroulement de Merkur en temps réel !
Car le moindre des paradoxes de toute cette opération est que l'un des deux camps voue une confiance aveugle aux très mauvais renseignements dont il dispose,... alors que l'autre n'arrive tout simplement pas à croire ceux, pourtant nettement meilleurs, qui lui parviennent !
Le 28 avril, soit près de trois semaines avant la réunion de Student et de ses hommes à l'Hôtel Grande-Bretagne, Churchill a en effet adressé au commandant en chef des forces britanniques du Proche-Orient, le général Archibald Wavell, un message sans équivoque.
"Il semble clair d'après nos informations qu'une attaque aéroportée massive soutenue par des bombardiers sera bientôt lancée contre la Crète. Faites-moi savoir de quelles forces vous disposez dans l'île et quels sont vos plans. Cela constituerait une formidable opportunité pour tuer les troupes parachutées. L'île doit être vigoureusement défendue !" (2)
(1) le capitaine du Rondine, qui craignait la présence de mines, avait notamment exigé, et obtenu, que le Canal de Corinthe soit sondé par des plongeurs sur toute sa longueur
(2) Beevor, op cit
(2) Beevor, op cit
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