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| Fallschirmtruppen allemands, à l'attaque |
... Mönichkirchen (Basse Autriche), 21 avril 1941.
On s'est beaucoup gaussé, mais seulement dans l'après-guerre, du "manque de clairvoyance" et de "l'incompétence militaire" d'Adolf Hiler qui, sorti simple caporal de la 1ère G.M., n'était jamais devenu officier et n'avait jamais fréquenté la moindre école de guerre avant de devenir le Führer de la Grande Allemagne et le chef suprême de ses forces armées.
Pourtant, lorsqu'il ne se laisse pas emporter par ses propres diatribes, et lorsqu’il ne confond pas ses rêves avec les réalités du terrain, Hitler peut se montrer d'une étonnante clairvoyance tactique mais aussi stratégique ou politique : il l'a amplement démontré lors de la remilitarisation de la Rhénanie, à l'occasion de la Crise de Munich, de l'Anschluss, ou de l'Invasion de la Tchécoslovaquie
Mais il vient aussi de le démontrer en France, lorsqu'il a décidé de balayer le plan, beaucoup trop conventionnel, que lui proposait son État-major, et plutôt imposé une attaque de diversion sur la Hollande et la Belgique, suivie d'une véritable offensive lancée cette fois près de Sedan, soit dans une région que chacun, y compris parmi ses propres généraux, considérait pourtant comme "infranchissable" par des blindés.
Ce plan osé a parfaitement fonctionné, Français et Britanniques se sont jetés dans le piège, ce qui, quelques jours plus tard, a permis aux troupes allemandes de défiler triomphalement dans Paris, qu’elles n’avaient jamais pu conquérir lors de la guerre précédente.
Et nouvelle illustration de cette clairvoyance, c'est un Hitler pour le moins sceptique qui, le 21 avril 1941, à Mönichkirchen, écoute les explications enthousiastes d'un Kurt Student venu lui présenter son plan pour non seulement envahir la Crète par la voie des Airs, mais aussi... pour se servir ensuite de cette île comme tremplin en vue d'un assaut aéroporté contre le Canal de Suez, en appui aux troupes de Rommel !
On s'est beaucoup gaussé, mais seulement dans l'après-guerre, du "manque de clairvoyance" et de "l'incompétence militaire" d'Adolf Hiler qui, sorti simple caporal de la 1ère G.M., n'était jamais devenu officier et n'avait jamais fréquenté la moindre école de guerre avant de devenir le Führer de la Grande Allemagne et le chef suprême de ses forces armées.
Pourtant, lorsqu'il ne se laisse pas emporter par ses propres diatribes, et lorsqu’il ne confond pas ses rêves avec les réalités du terrain, Hitler peut se montrer d'une étonnante clairvoyance tactique mais aussi stratégique ou politique : il l'a amplement démontré lors de la remilitarisation de la Rhénanie, à l'occasion de la Crise de Munich, de l'Anschluss, ou de l'Invasion de la Tchécoslovaquie
Mais il vient aussi de le démontrer en France, lorsqu'il a décidé de balayer le plan, beaucoup trop conventionnel, que lui proposait son État-major, et plutôt imposé une attaque de diversion sur la Hollande et la Belgique, suivie d'une véritable offensive lancée cette fois près de Sedan, soit dans une région que chacun, y compris parmi ses propres généraux, considérait pourtant comme "infranchissable" par des blindés.
Ce plan osé a parfaitement fonctionné, Français et Britanniques se sont jetés dans le piège, ce qui, quelques jours plus tard, a permis aux troupes allemandes de défiler triomphalement dans Paris, qu’elles n’avaient jamais pu conquérir lors de la guerre précédente.
Et nouvelle illustration de cette clairvoyance, c'est un Hitler pour le moins sceptique qui, le 21 avril 1941, à Mönichkirchen, écoute les explications enthousiastes d'un Kurt Student venu lui présenter son plan pour non seulement envahir la Crète par la voie des Airs, mais aussi... pour se servir ensuite de cette île comme tremplin en vue d'un assaut aéroporté contre le Canal de Suez, en appui aux troupes de Rommel !
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