Chars britanniques abandonnés lors de la retraite : un Dunkerque de plus... |
… pour assurer le rembarquement de ce qui reste du corps expéditionnaire , la Royal Navy a mobilisé l'essentiel de ses moyens en Méditerranée orientale, soit six croiseurs lourds et légers, une trentaine de destroyers et contre-torpilleurs, ainsi que plusieurs dizaines de cargos et navires de tous types.
Menée durant quatre jours, et constamment sous le feu de l’ennemi, et en particulier sous les bombes des Stukas, l’Opération Démon est un nouveau, et dramatique, Dunkerque, mais un Dunkerque qui s’effectue néanmoins en bon ordre et va permettre l’évacuation de quelque 50 000 hommes, ce qui, dans les circonstances, peut sans doute passer pour une victoire.
Le bilan n'en est pas moins accablant : en seulement trois semaines de combats, les Grecs, qui pendant près de six mois avaient si vaillamment résisté aux Italiens, ont perdu leur armée mais aussi, et surtout, leur pays qui, pendant plus de trois ans, va subir les affres de l’Occupation allemande, avant de goûter à trois années d'une guerre civile fratricide, laquelle débouchera ensuite sur près d’une vingtaine d’années de dictature !
De leur côté, les forces du Commonwealth ont perdu près de 15 000 hommes (tués, blessés ou prisonniers) ainsi que l'essentiel de leur équipement.
Sur les navires qui s’éloignent lentement de la côte grecque, les rescapés pensent au moins goûter un repos bien mérité, et en avoir fini, au moins pour un temps, avec les malheurs.
Ils se trompent…
Menée durant quatre jours, et constamment sous le feu de l’ennemi, et en particulier sous les bombes des Stukas, l’Opération Démon est un nouveau, et dramatique, Dunkerque, mais un Dunkerque qui s’effectue néanmoins en bon ordre et va permettre l’évacuation de quelque 50 000 hommes, ce qui, dans les circonstances, peut sans doute passer pour une victoire.
Le bilan n'en est pas moins accablant : en seulement trois semaines de combats, les Grecs, qui pendant près de six mois avaient si vaillamment résisté aux Italiens, ont perdu leur armée mais aussi, et surtout, leur pays qui, pendant plus de trois ans, va subir les affres de l’Occupation allemande, avant de goûter à trois années d'une guerre civile fratricide, laquelle débouchera ensuite sur près d’une vingtaine d’années de dictature !
De leur côté, les forces du Commonwealth ont perdu près de 15 000 hommes (tués, blessés ou prisonniers) ainsi que l'essentiel de leur équipement.
Sur les navires qui s’éloignent lentement de la côte grecque, les rescapés pensent au moins goûter un repos bien mérité, et en avoir fini, au moins pour un temps, avec les malheurs.
Ils se trompent…
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