La Bataille de Grèce : une succession de retraites sur des lignes impossibles à défendre |
... Athènes, 6 avril 1941, 05h30
Mais le châtiment que réserve Hitler à ses ennemis ne concerne évidemment pas la seule Yougoslavie puisque au moment-même où débute l'attaque contre celle-ci, l'ambassadeur du Reich à Athènes, invoquant la présence de troupes britanniques sur le sol grec, signifie au Premier ministre Alexandros Korizis la rupture des relations diplomatiques et un état de guerre qui, en pratique, a déjà commencé : la Wehrmacht étant en effet déjà occupée à investir le nord de la Grèce !
Sur le papier, l’armée grecque dispose néanmoins de plusieurs atouts : avec son relief particulièrement tourmenté, et sa quasi-absence de routes, le pays se prête en effet très mal à une offensive mécanisée de type Blitzkrieg, et bien que dramatiquement sous-équipés, les combattants grecs - ils l’ont amplement démontré face aux Italiens - sont aussi courageux qu’opiniâtres et peuvent également compter - du moins en théorie - sur le soutien d’un corps expéditionnaire britannique placé sous le commandement du général Henry Maitland Wilson, ainsi que sur une succession de fortifications, dite de la Ligne Metaxas, bâties le long de la frontière greco-bulgare.
Hélas, il n’existe aucune commune mesure entre l’efficacité de la Wehrmacht et celle de l’armée italienne, et même lorsqu’ils sont bien conçus, les ouvrages défensifs ne peuvent au mieux, et à l’instar de ceux de la Ligne Maginot, que ralentir - mais en aucune manière bloquer - une armée moderne et bien équipée.
De fait, après deux jours de furieux combats, la Thessalonique est perdue, et la situation de la malheureuse armée grecque déjà désespérée.
Et si les forces du Commonwealth, britanniques en tête, font ce qu'elles peuvent pour épauler leur allié, elles n'en sont pas moins rapidement dépassées par les événements,… mais également par la philosophie du commandement grec qui, dans son désir "de ne pas céder un pouce de terrain", condamne des divisions entières à la reddition, faute d’avoir pu se replier à temps et en bon ordre…
Mais le châtiment que réserve Hitler à ses ennemis ne concerne évidemment pas la seule Yougoslavie puisque au moment-même où débute l'attaque contre celle-ci, l'ambassadeur du Reich à Athènes, invoquant la présence de troupes britanniques sur le sol grec, signifie au Premier ministre Alexandros Korizis la rupture des relations diplomatiques et un état de guerre qui, en pratique, a déjà commencé : la Wehrmacht étant en effet déjà occupée à investir le nord de la Grèce !
Sur le papier, l’armée grecque dispose néanmoins de plusieurs atouts : avec son relief particulièrement tourmenté, et sa quasi-absence de routes, le pays se prête en effet très mal à une offensive mécanisée de type Blitzkrieg, et bien que dramatiquement sous-équipés, les combattants grecs - ils l’ont amplement démontré face aux Italiens - sont aussi courageux qu’opiniâtres et peuvent également compter - du moins en théorie - sur le soutien d’un corps expéditionnaire britannique placé sous le commandement du général Henry Maitland Wilson, ainsi que sur une succession de fortifications, dite de la Ligne Metaxas, bâties le long de la frontière greco-bulgare.
Hélas, il n’existe aucune commune mesure entre l’efficacité de la Wehrmacht et celle de l’armée italienne, et même lorsqu’ils sont bien conçus, les ouvrages défensifs ne peuvent au mieux, et à l’instar de ceux de la Ligne Maginot, que ralentir - mais en aucune manière bloquer - une armée moderne et bien équipée.
De fait, après deux jours de furieux combats, la Thessalonique est perdue, et la situation de la malheureuse armée grecque déjà désespérée.
Et si les forces du Commonwealth, britanniques en tête, font ce qu'elles peuvent pour épauler leur allié, elles n'en sont pas moins rapidement dépassées par les événements,… mais également par la philosophie du commandement grec qui, dans son désir "de ne pas céder un pouce de terrain", condamne des divisions entières à la reddition, faute d’avoir pu se replier à temps et en bon ordre…
1 commentaire:
Bonjour!
Votre blog est toujours aussi intéressant. Sur la campagne de Grèce on peut lire les souvenirs de guerre de l'écrivain (pour enfants, mais aussi ...pour adultes amateurs de fredaines) et aviateur Roald Dahl , qui participa à la bataille d'Athènes.
Le corps expéditionnaire anglais en Grèce était ridiculement faible: la RAF disposait en Grèsce d'une petite quinzaine de chasseurs Hurricane (avec des radios lamentables) et de sept ou huit bombardiers Blenheim bimoteurs (à l'époque déjà presque dépassés). Ils opéraient depuis des terrains de fortune en herbe, sans radar, en se fiant aux observations de guetteurs grecs perchés dans les montagnes avec un téléphone de campagne dans le meilleur des cas.
En face la Luftwaffe alignait une centaine de chasseurs ME 109 et une centaine de chassseurs bombardiers Zerströer Messerchmitt 110 bimoteurs.
L'escadrille de Roald Dahl, malgré un remarquable "fighting spirit", fut liquidée en quelques jours(Le squadron leader avait fait une bourde tactique qui accéléra les choses, mais la situation était sans espoir) . le rembarquement des soldats sur les bateaux de la Royal Navy à Kalamata se fit sans couverture aérienne , avec beaucoup de pots cassés.
Dahl indique que les journaux anglais et le haut commandement étaient d'une discrétion de violette au sujet de la bataille de Grèce: C'était une sorte de deuxième Dunkerke en miniature qu'il valait mieux passer sous silence....
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