Le Giulio Cesare, victime d'un des plus longs coups au but de l'Histoire |
... de fait, ce n'est que le 9 juillet 1940, soit deux semaines après la signature des Armistices franco-allemand puis franco-italien, que se produit le premier véritable engagement naval, lorsqu'une escadre italienne comprenant notamment les Conte di Cavour et Giulio Cesare affronte à Punta Stilo, au large de la Calabre, le vieux Warspite, secondé du presque aussi ancien - il est entré en service en 1924 - porte-avions Eagle.
Bien que confus, et effectué presque constamment en limite de portée, l'engagement entre les mastodontes cuirassés finit par tourner en défaveur des Italiens, qui battent en retraite sous le couvert d'un écran de fumée tendu par leurs destroyers, et après que le Giulio Cesare ait encaissé un 380mm du Warspite qui, à plus de 24 000 mètres, établit ainsi le record officieux du plus long coup au but sur un navire en mouvement !
Si les dégâts subis par les deux flottes s'avèrent en définitive relativement mineurs, ce combat n'en démontre pas moins que les Britanniques tiennent le bon bout et que les Italiens, en renonçant à se doter de porte-avions dans l'avant-guerre, ont effectué un très mauvais calcul, car dans l'aventure, et malgré plus d'une centaine d'appareils lancés depuis ses bases terrestres, la Regia Aeronautica n'a en effet obtenu que des résultats insignifiants et est même parvenue, au passage, à bombarder ses propres bâtiments (!), heureusement sans leur occasionner de dommage !
Et la preuve définitive de cette carence ne va pas tarder : dans la nuit du 11 au 12 novembre, la vingtaine de biplans Swordfish qui a décollé du porte-avions Illustrious parvient en effet, en endommageant gravement les cuirassés Littorio, Duilio et Conte di Cavour (1) au prix de seulement deux avions abattus, à terrasser la moitié du corps de bataille italien qui mouille dans le port de Tarente !
Et, malheureusement pour elle, l'Italie n'en a certes pas fini avec les déboires...
(1) renfloués après cette attaque, les Littorio et Duilio reprendront néanmoins la mer en mars et mai 1941, contrairement au Conte di Cavour qui, remorqué vers Trieste pour réparations, s'y trouvera encore à la Capitulation italienne.
Bien que confus, et effectué presque constamment en limite de portée, l'engagement entre les mastodontes cuirassés finit par tourner en défaveur des Italiens, qui battent en retraite sous le couvert d'un écran de fumée tendu par leurs destroyers, et après que le Giulio Cesare ait encaissé un 380mm du Warspite qui, à plus de 24 000 mètres, établit ainsi le record officieux du plus long coup au but sur un navire en mouvement !
Si les dégâts subis par les deux flottes s'avèrent en définitive relativement mineurs, ce combat n'en démontre pas moins que les Britanniques tiennent le bon bout et que les Italiens, en renonçant à se doter de porte-avions dans l'avant-guerre, ont effectué un très mauvais calcul, car dans l'aventure, et malgré plus d'une centaine d'appareils lancés depuis ses bases terrestres, la Regia Aeronautica n'a en effet obtenu que des résultats insignifiants et est même parvenue, au passage, à bombarder ses propres bâtiments (!), heureusement sans leur occasionner de dommage !
Et la preuve définitive de cette carence ne va pas tarder : dans la nuit du 11 au 12 novembre, la vingtaine de biplans Swordfish qui a décollé du porte-avions Illustrious parvient en effet, en endommageant gravement les cuirassés Littorio, Duilio et Conte di Cavour (1) au prix de seulement deux avions abattus, à terrasser la moitié du corps de bataille italien qui mouille dans le port de Tarente !
Et, malheureusement pour elle, l'Italie n'en a certes pas fini avec les déboires...
(1) renfloués après cette attaque, les Littorio et Duilio reprendront néanmoins la mer en mars et mai 1941, contrairement au Conte di Cavour qui, remorqué vers Trieste pour réparations, s'y trouvera encore à la Capitulation italienne.
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