… à ces paroles, Halsey demeure quelques instants silencieux.
"Trinquons à cela", s’exclame-t-il finalement avant de s’en aller fêter dignement la victoire avec tout l’équipage du Missouri.
"Ma première réaction, naturellement, fut la joie de réaliser que cette guerre qui avait si mal commencé pour nous s’était finalement achevée si victorieusement", écrira-t-il.
"Ma seconde pensée fut "Merci mon Dieu, je n’aurai plus à envoyer d’autres hommes à la mort"" (1)
"Ma seconde pensée fut "Merci mon Dieu, je n’aurai plus à envoyer d’autres hommes à la mort"" (1)
Mais Halsey ne serait pas Halsey s’il ne continuait de soupçonner ces perfides japonais de nourrir une ultime traîtrise !
Pas question donc de baisser sa garde : dans toute la Flotte, les postes de veille seront maintenus en permanence, et les patrouilles continueront de se relayer sans relâche dans le ciel comme elles le font depuis des mois
Quant aux pilotes de chasse qui apercevraient un appareil japonais un peu trop curieux, ceux-ci de se voir instamment priés "de le descendre non plus de façon vindicative mais bien de manière amicale" !
En cette affaire, Halsey, ne fait néanmoins que partager le sentiment unanime des Américains en ces premières heures d’une après guerre fort officieuse...
(1) Wikovits, op cit, page 234
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