Le St-Lo, ravagé par les explosions. Il va bientôt couler |
... mais même si elles frappent l'imagination, ces attaques n'occasionnent pas assez de dégâts pour changer radicalement le cours des événements car, en cet automne 1944, l'industrie de guerre américaine est tout bonnement capable de remplacer les navires plus rapidement que les Japonais ne sont en mesure de les couler !
Au fil des semaines, diverses mesures de prévention vont d'ailleurs singulièrement compliquer la tâche des kamikazes et, par voie de conséquence, en réduire l'efficacité.
Loin en avant de la flotte, des destroyers vont jouer le rôle de piquet-radar, et ainsi donner l'alerte longtemps à l'avance, sans craindre d'être eux-mêmes attaqués par les rares navires de surface japonais survivants, tous cloués dans leurs ports par le manque de mazout.
Avec des Task Force qui regrouperont jusqu'à une demi-douzaine de porte-avions lourds, la Navy - qui elle n'a aucun souci de carburant à se faire - sera également en mesure de lancer des patrouilles de plusieurs dizaines de chasseurs, qui se relaieront dans le ciel en permanence, afin de tailler en pièces tout assaillant éventuel.
Et comme les porte-avions demeureront les cibles privilégiées, ceux-ci se verront protégés par un nombre de plus en plus important de destroyers, de croiseurs et même de cuirassés qui, grâce à leur épais blindage, seront toujours bien moins susceptibles d'encourir de gros dégâts et qui, en raison de leurs dimensions, se prêteront parfaitement à l'installation de dizaines et de dizaines de canons anti-aériens supplémentaires et donc à même de projeter de véritables murailles d'acier contre lesquelles viendront se fracasser les avions-suicide...
Au fil des semaines, diverses mesures de prévention vont d'ailleurs singulièrement compliquer la tâche des kamikazes et, par voie de conséquence, en réduire l'efficacité.
Loin en avant de la flotte, des destroyers vont jouer le rôle de piquet-radar, et ainsi donner l'alerte longtemps à l'avance, sans craindre d'être eux-mêmes attaqués par les rares navires de surface japonais survivants, tous cloués dans leurs ports par le manque de mazout.
Avec des Task Force qui regrouperont jusqu'à une demi-douzaine de porte-avions lourds, la Navy - qui elle n'a aucun souci de carburant à se faire - sera également en mesure de lancer des patrouilles de plusieurs dizaines de chasseurs, qui se relaieront dans le ciel en permanence, afin de tailler en pièces tout assaillant éventuel.
Et comme les porte-avions demeureront les cibles privilégiées, ceux-ci se verront protégés par un nombre de plus en plus important de destroyers, de croiseurs et même de cuirassés qui, grâce à leur épais blindage, seront toujours bien moins susceptibles d'encourir de gros dégâts et qui, en raison de leurs dimensions, se prêteront parfaitement à l'installation de dizaines et de dizaines de canons anti-aériens supplémentaires et donc à même de projeter de véritables murailles d'acier contre lesquelles viendront se fracasser les avions-suicide...
1 commentaire:
bonjor, blog toujours aussi intéressant.
Il a été dit que la démonstration d'abnégation (ou de fureur guerrière) des Kamikaze avait pesé dans la décisuion de lancer la bombe atomique sur Hiroshima...est-ce crédible?
Par ailleurs, pour se prémunir des attaques en rase-flotte, les navires américains tiraient à tout va ...dans l'eau, espérant que les gerbes soulevées constitueraient un obstacle capable d'abattre les avions-suicide japonais
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