Hellcat prêts au décollage |
... car leur mission à présent accomplie, les aviateurs n'ont d'autre choix que de tenter de regagner leur porte-avions dans la nuit noire, un exploit que peu d'entre eux ont réussi jusque-là, même à l'entraînement.
Conscient de la chose, Mitscher prend alors une décision inouïe : au mépris de tous les règlements du temps de guerre, il ordonne en effet... de faire éclairer les ponts !
Qu'un sous-marin japonais se trouve dans les parages, et c'est la catastrophe assurée pour la TF58, et pour lui le déshonneur et la court martiale.
Mais la chance souriant souvent aux audacieux, et aux inconscients, aucun sous-marin ennemi ne se présente...
Même guidés par la lumière des balises et des projecteurs, les appontages ne se font pourtant pas sans mal : nombre d'aviateurs, à bout de nerfs et épuisés, jettent - et souvent fracassent - en effet leur appareil sur le premier porte-avions qu'ils aperçoivent, tandis que d'autres, à court d'essence, n'ont d'autre choix que de tenter un amerrissage forcé... et de prier ensuite pour qu'un destroyer les aperçoive et se porte à leur secours.
Au final, et alors qu'il n'a perdu qu'une vingtaine d'appareils dans les affrontements de la journée, Mitscher va en perdre... quatre fois plus dans ces appontages de nuit, mais se consolera du moins en apprenant que la plupart de ses aviateurs s'en sont néanmoins sortis vivants...
Conscient de la chose, Mitscher prend alors une décision inouïe : au mépris de tous les règlements du temps de guerre, il ordonne en effet... de faire éclairer les ponts !
Qu'un sous-marin japonais se trouve dans les parages, et c'est la catastrophe assurée pour la TF58, et pour lui le déshonneur et la court martiale.
Mais la chance souriant souvent aux audacieux, et aux inconscients, aucun sous-marin ennemi ne se présente...
Même guidés par la lumière des balises et des projecteurs, les appontages ne se font pourtant pas sans mal : nombre d'aviateurs, à bout de nerfs et épuisés, jettent - et souvent fracassent - en effet leur appareil sur le premier porte-avions qu'ils aperçoivent, tandis que d'autres, à court d'essence, n'ont d'autre choix que de tenter un amerrissage forcé... et de prier ensuite pour qu'un destroyer les aperçoive et se porte à leur secours.
Au final, et alors qu'il n'a perdu qu'une vingtaine d'appareils dans les affrontements de la journée, Mitscher va en perdre... quatre fois plus dans ces appontages de nuit, mais se consolera du moins en apprenant que la plupart de ses aviateurs s'en sont néanmoins sortis vivants...
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