Le Shokaku : autre et principale victime de la Bataille de la Mer des Philippines |
… ce n’est pas fini car, vers midi, un second sous-marin américain, le Cavalla, réussit quant à lui à loger pas moins trois torpilles sur le Shokaku - avant-dernier porte-avions responsable du raid sur Pearl Harbor encore à flots - y déclenchant lui aussi un incendie qui finit par se propager aux soutes à munitions et par provoquer l’explosion du bâtiment tout entier qui sombre vers 15h00.
En moins d’une journée, l'amiral Ozawa vient donc de perdre plus de la moitié de son Aviation et deux de ses cinq porte-avions lourds - dont le tout nouveau Taiho, seul porte-avions réellement moderne mis en service par le Japon depuis le début de la guerre - le tout sans autre résultat concret que d’égratigner le blindage d’un cuirassé américain !
Encore les Américains jouent-ils eux-mêmes de malchance puisqu’aucun de leurs appareils n’est jusqu’ici parvenu à repérer et à attaquer un seul navire japonais, ce qui est pour le moins ironique si on considère la quantité et la qualité des renseignements qu’ils possédaient jusqu'ici sur la position et les mouvements de ces derniers !
Dans la soirée, Spruance, tirant les les leçons de la journée, n’a d’ailleurs d’autre choix que de donner à Mitscher l’autorisation que ce dernier attendait depuis 24 heures, à savoir marcher vers l’Ouest avec ses porte-avions lourds, pour être enfin en mesure d’attaquer les Japonais dans de bonnes conditions dès l’aube du lendemain...
En moins d’une journée, l'amiral Ozawa vient donc de perdre plus de la moitié de son Aviation et deux de ses cinq porte-avions lourds - dont le tout nouveau Taiho, seul porte-avions réellement moderne mis en service par le Japon depuis le début de la guerre - le tout sans autre résultat concret que d’égratigner le blindage d’un cuirassé américain !
Encore les Américains jouent-ils eux-mêmes de malchance puisqu’aucun de leurs appareils n’est jusqu’ici parvenu à repérer et à attaquer un seul navire japonais, ce qui est pour le moins ironique si on considère la quantité et la qualité des renseignements qu’ils possédaient jusqu'ici sur la position et les mouvements de ces derniers !
Dans la soirée, Spruance, tirant les les leçons de la journée, n’a d’ailleurs d’autre choix que de donner à Mitscher l’autorisation que ce dernier attendait depuis 24 heures, à savoir marcher vers l’Ouest avec ses porte-avions lourds, pour être enfin en mesure d’attaquer les Japonais dans de bonnes conditions dès l’aube du lendemain...
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