Le Yamato, à Truk, aussi inutile que le Tirpitz dans son fjord norvégien... |
… et malheureusement pour eux, l’ennemi n’a certes pas l’intention d’en rester là !
Sur le Yamato, paisiblement ancré à Hashira-Jima, la victoire de l'île Savo est naturellement fêtée comme il se doit, mais pour l'amiral Yamamoto, cette victoire doit surtout servir de tremplin et de relance à une Marine impériale toujours sous le coup du désastre de Midway.
Pour ce faire, il importe donc d'expédier un corps expéditionnaire à Guadalcanal lequel sera bien entendu protégé par un imposant dispositif naval, comprenant notamment le Yamato qui, le 17 août, quitte donc le Japon à destination de la grande base aéronavale de Truk.
Sur le Yamato, paisiblement ancré à Hashira-Jima, la victoire de l'île Savo est naturellement fêtée comme il se doit, mais pour l'amiral Yamamoto, cette victoire doit surtout servir de tremplin et de relance à une Marine impériale toujours sous le coup du désastre de Midway.
Pour ce faire, il importe donc d'expédier un corps expéditionnaire à Guadalcanal lequel sera bien entendu protégé par un imposant dispositif naval, comprenant notamment le Yamato qui, le 17 août, quitte donc le Japon à destination de la grande base aéronavale de Truk.
A Truk, et pour les huit prochains mois, le Yamato va devenir à la fois le navire-amiral, mais aussi le quartier-général de la Flotte combinée, laquelle comprend notamment les quatre "cuirassés rapides" (et ex-croiseurs de bataille), de la classe Kongo qui, contrairement à lui, n'ont cessé d'être sur la brèche depuis le début de la guerre et, à ce titre, mériteraient sans doute un peu de repos.
Ce repos, l'Amirauté n'est pourtant pas prête de l’accorder : officiellement, avec leur vitesse de 30 nœuds, leur tirant d'eau réduit, et leur grande manœuvrabilité, ces quatre bâtiments constituent en effet, dans les passes étroites et les eaux fort mal connues des Salomons, des armes bien plus efficaces qu'un cuirassé comme le Yamato, qui fait 40 mètres et quasiment... 40 000 tonnes de plus (!)
Mais en réalité, et à l'instar de leurs homologues allemands vis-à-vis du Tirpitz, les responsables japonais craignent plutôt qu'une bombe d'avion ou une torpille de sous-marin ne vienne mettre un terme prématuré à la carrière de ce "super-cuirassé" devenu symbole national, ce pourquoi il importe de le protéger à tout prix des Américains qui, de leur côté, rencontrent également bien des problèmes...
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