Le Pacifique : un théâtre d'opérations immense, parsemé d'îles où s'entretuer... |
... Pearl Harbor, 11 janvier 1942
D'après les informations dont ils disposent, les services de renseignement américains estiment - et à juste titre - que le prochain effort des Japonais visera directement l'Australie, qu'ils veulent sinon envahir, du moins couper de ses voies de communications avec les États-Unis.
Le 8 janvier, en présence de Halsey, de Spruance et de l'ex État-major de Kimmel, Nimitz se prononce donc, en conformité avec les instructions reçues de King, d'envoyer des renforts vers les Samoa, mais aussi, et histoire de "mener quelque action offensive de nature à remonter le moral", de lancer l'une ou l'autre frappe aérienne sur des objectifs d'opportunités situés dans les îles Gilbert et Marshall, idée aussitôt critiquée par les anciens partisans de Kimmel, qui font valoir que la perte éventuelle d'un voire plusieurs porte-avions en territoire japonais ne manquerait pas ensuite d'exposer toute la côte ouest américaine.
C'est précisément l'occasion qu'attendait Halsey pour cimenter avec Nimitz une association, mais aussi une complicité, qui dureront jusqu'à la fin de la guerre : plus que la perte de porte-avions, c'est le défaitisme qu'il faut véritablement redouter, souligne-t-il, et l'action est assurément préférable à l'inaction.
Va donc pour l'action ! Le 11 janvier, l'Enterprise et ses croiseurs prennent donc la direction des Samoa, bientôt rejoints en mer par le Yorktown, tout juste arrivé de la côte Est (1)
Deux semaines plus tard, après avoir débarqué sans encombre des renforts de Marines aux Samoa, la petite escadre prend la direction des Gilbert et des Marshall, à quelque 3 000 kms de là.
Sans le savoir, elle est en train de changer tout le paradigme de la guerre sur mer…
(1) les porte-avions Yorktown, Wasp, Hornet et Ranger se trouvaient dans l'Atlantique au moment de l'attaque contre Pearl Harbor
D'après les informations dont ils disposent, les services de renseignement américains estiment - et à juste titre - que le prochain effort des Japonais visera directement l'Australie, qu'ils veulent sinon envahir, du moins couper de ses voies de communications avec les États-Unis.
Le 8 janvier, en présence de Halsey, de Spruance et de l'ex État-major de Kimmel, Nimitz se prononce donc, en conformité avec les instructions reçues de King, d'envoyer des renforts vers les Samoa, mais aussi, et histoire de "mener quelque action offensive de nature à remonter le moral", de lancer l'une ou l'autre frappe aérienne sur des objectifs d'opportunités situés dans les îles Gilbert et Marshall, idée aussitôt critiquée par les anciens partisans de Kimmel, qui font valoir que la perte éventuelle d'un voire plusieurs porte-avions en territoire japonais ne manquerait pas ensuite d'exposer toute la côte ouest américaine.
C'est précisément l'occasion qu'attendait Halsey pour cimenter avec Nimitz une association, mais aussi une complicité, qui dureront jusqu'à la fin de la guerre : plus que la perte de porte-avions, c'est le défaitisme qu'il faut véritablement redouter, souligne-t-il, et l'action est assurément préférable à l'inaction.
Va donc pour l'action ! Le 11 janvier, l'Enterprise et ses croiseurs prennent donc la direction des Samoa, bientôt rejoints en mer par le Yorktown, tout juste arrivé de la côte Est (1)
Deux semaines plus tard, après avoir débarqué sans encombre des renforts de Marines aux Samoa, la petite escadre prend la direction des Gilbert et des Marshall, à quelque 3 000 kms de là.
Sans le savoir, elle est en train de changer tout le paradigme de la guerre sur mer…
(1) les porte-avions Yorktown, Wasp, Hornet et Ranger se trouvaient dans l'Atlantique au moment de l'attaque contre Pearl Harbor
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