sherman embourbé, décembre 1944 |
... mais en définitive, la sous-estimation la plus flagrante, qui scella le sort de toute l'affaire, fut celle de l'influence, sur la progression des troupes, de la météo exécrable... dont ces mêmes troupes avaient impérativement besoin pour pouvoir progresser !
Car c'est l'immense paradoxe, et la savoureuse ironie, de Wacht am Rhein : cette opération ne pouvait réussir que si l'on parvenait à soustraire "l'Artillerie aérienne" des Alliés de l'équation.
Comme la Luftwaffe n'était pas en mesure de le faire, il ne restait donc plus alors qu'à attaquer en plein hiver,... ce que l'armée allemande n'avait jamais fait depuis les débuts de l'ère moderne; et comme les humeurs du général hiver étaient malgré tout changeantes, toute l’opération devait dès lors être bouclée en une semaine seulement, soit la limite habituelle des prévisions météorologiques.
Et de fait, durant la première semaine de l'offensive, les avions alliés furent pour ainsi dire absents du ciel.
Le problème, c'est que, dans le même temps, les Volksgrenadiers devaient au moins autant lutter contre la neige et le froid que contre les G.I.'s, alors que les Panzers propulsaient quant à eux leur consommation d'essence vers des sommets inavouables et surtout nullement prévus !
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