Tiger II, abandonné par le Kampfgruppe Peiper près de Stavelot |
Mais dans tous ces "si", le grand-maître du Troisième Reich a cependant oublié l'essentiel, c-à-d l’attitude qu’entendent à présent adopter les Américains eux-mêmes !
A Verdun, le 19 décembre, Eisenhower considérait déjà - comme nous l'avons vu - que l’offensive allemande dans les Ardennes, aussi sérieuse pouvait-elle sembler, constituait en soi une "opportunité" puisqu’elle contraignait de facto le Reich à exposer au grand jour, et donc aux coups de l’Aviation, les moyens humains et matériels dont il disposait encore, des moyens qui, s’ils étaient demeurés dissimulés, auraient sans doute pu être utilisés de manière bien plus efficace et meurtrière contre les Alliés une fois ceux-ci parvenus sur le sol allemand.
Les Allemands à présent immobilisés dans les Ardennes après avoir subi de lourdes pertes et consommé le plus clair de leurs maigres réserves d’essence, l’heure est donc à présent venue de passer à la contre-offensive.
Mais si tout le monde, dans le camp allié est d’accord sur le principe, personne ne s’entend en revanche, et une fois de plus, sur la stratégie à adopter…
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