paras de la 101ème à Bastogne, 26 décembre 1944 |
A l’Adlerhorst, la nouvelle de l’arrivée des renforts américains à Bastogne a naturellement fait l’effet d’une douche froide.
Une intervention de la IIIème Armée de Patton dans les Ardennes avait certes été envisagée dans la planification de Wacht am Rhein, mais personne n’avait imaginé que cette intervention pourrait se réaliser aussi rapidement et surtout sans que les forces mobilisées pour y faire face - la VIIème Armée de Brandenberger et la 5ème division de parachutistes soient véritablement en mesure de s’y opposer.
Dans les Ardennes-mêmes, Manteuffel vient d’ailleurs de réaliser que poursuivre vers l’Ouest dans ces conditions représenterait un véritable suicide, ce pourquoi a-t-il ordonné aux 9ème Panzer et Panzer Lehr de stopper leur progression, et à la 2ème Panzer, désormais coupée de ses arrières, de retraiter… en abandonnant derrière elle ses blindés en panne d’essence.
Après le Kampfgruppe Peiper, c’est donc la deuxième fois qu’une formation blindée allemande n’a d’autre choix que de faire sauter ses propres véhicules et d’abandonner, à pieds, tout le terrain si chèrement conquis les jours précédents !
Ceci dit. que faut-il faire à présent ?
Aucun commentaire:
Publier un commentaire