Koenigstiger abandonné à La Gleize, dans une ruelle trop étroite pour lui... |
… Rocherath, 18 décembre, 06h00
A l’aube du 18 décembre, la VIème Armée est toujours bloquée devant Rocherath et Krinkelt.
Dietrich, qui a déjà pris énormément de retard, décide alors d’en finir : toute la journée, on se bat rue par rue, et maison par maison, mais les Américains, contre toute attente, continuent de s’accrocher, au point que les deux villages belges commencent à ressembler, selon les propos d’un officier allemand, à de "parfaits cimetières de Panzers"
Sur le papier, nous l’avons dit, les tanks allemands sont meilleurs, ne serait-ce que parce qu’ils sont en mesure, avec leur canon plus puissant et leur blindage beaucoup plus épais, d’engager et de détruire leurs adversaires sans que ceux-ci soient en mesure de répliquer.
Mais dans un relief aussi tourmenté que celui des Ardennes, dans les rues et ruelles étroites et tortueuses des villages, au milieu des montagnes de gravats des bâtiments effondrés, ces avantages ne servent pas à grand-chose alors que le poids et l'encombrement des Panzers les rendent au contraire très vulnérables aux tirs de canons antitanks ou même de simples bazookas embusqués, certes bien incapables de percer leur blindage mais qui, dirigés vers le moteur ou les roulements, peuvent néanmoins les immobiliser pour le compte,... et en bloquant ainsi irrémédiablement le passage à tous les engins qui les suivent !
Dietrich fulmine, tempête, invective ses hommes mais rien n'y fait : ses lourds et lents Panzers restent pour ainsi dire figés sur place...
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