Wacht am Rhein : une course contre le Temps... et le manque d'essence |
… au soir du 17 décembre, le bilan des deux camps est donc tout aussi contrasté que le soir précédant !
Si les Américains peinent encore et toujours à appréhender correctement la situation à laquelle ils sont confrontés, ils viennent tout de même, et à l’insu de leur adversaire, d’envoyer dans les Ardennes deux divisions d’élite supplémentaires - les 82ème et 101ème aéroportée - dont l'impact, comme nous allons le voir, sera vite déterminant.
Au Nord, la Big Red One, la 1ère D.I. qui vient tout juste d'arriver sur place, offre un bon espoir de se maintenir à hauteur d'Elsenborn, mais on ne peut hélas pas en dire autant au Centre, où Stavelot et Saint-Vith sont directement menacés, ni surtout au Sud, où la chute de Clervaux vient d’ouvrir aux Allemands la route de Bastogne
Côté allemand, justement, l'échec des paras de von der Heydte se trouve compensé, du moins en partie, par le succès, au demeurant imprévu, des hommes de Skorzeny qui, même s’ils ne sont qu’une poignée, sont bel et bien en train de semer une formidable pagaille à l’intérieur des lignes américaines.
Pour autant, et en dépit de la férocité des Waffen-SS, et en particulier de ceux du Kampfgruppe Peiper, il est clair que Wacht am Rhein accuse déjà beaucoup de retard sur l’horaire prévu, en particulier au Nord, où celui de la VIème Armée de Dietrich menace carrément d’être irrattrapable,... quelles que soient les quantités d’essence que ses Panzers sont occupés à engloutir...
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