Le "grand coup" de Koursk s’est donc soldé par un fiasco, et celui de Normandie... par un fiasco plus grave encore puisqu’il a - quoi qu’indirectement - permis aux Soviétiques de lancer deux semaines plus tard une gigantesque et victorieuse offensive sur le Front de l’Est,... rendant encore plus improbable la perspective d’arracher une paix séparée à l’un ou l’autre des adversaires de l’Allemagne.
Tout va maintenant bien trop vite pour Hitler qui, le 20 juillet, en son propre quartier-général de Rastenburg (Prusse orientale) a d’ailleurs miraculeusement échappé à un attentat : le 25 juillet, les troupes américaines du général Patton parviennent enfin à s'extraire du bocage normand en fonçant vers la Bretagne; le 1er août, la Résistance polonaise passe à l'action à Varsovie; le 15, ce sont les Alliés occidentaux qui débarquent en Provence; le 18, les Soviétiques se retrouvent quant à eux aux portes de la Prusse orientale; le 23, la Roumanie change d'alliance et se range aux côtés de l'URSS et contre le Reich; le 25, Paris est libéré; le 28, c'est le tour de Marseille, et le 03 septembre, celui de Bruxelles.
Et le lendemain, après des mois de tractations secrètes, c'est l'allié finlandais qui se retire définitivement du jeu et qui, sans qu’Hitler soit encore en mesure de s'y opposer, signe une paix séparée - et pour lui fort coûteuse - avec l'URSS.
Le 08 septembre, l'Armée rouge pénètre en Bulgarie, le 10, l'US Army en fait de même au Luxembourg avant d'investir Aachen, qui se voit ainsi décerner le titre de première ville allemande à tomber aux mains des Alliés...
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