Épave d'un Panther à Koursk : prometteur, mais pas du tout au point |
Un effort en tout point kolossal… mais néanmoins très inférieur à ce que les Soviétiques vont mobiliser de leur côté : qu'il s'agisse d'avions, de fantassins, de tanks ou encore de canons, l'Armée rouge disposera en effet pour cette bataille d'un avantage numérique qui variera entre 30 et 50 %, et atteindra même 100 % en matière d'Artillerie !
Si on y ajoute l'absence totale de surprise - les Soviétiques sont au courant des plans allemands et s'y préparent depuis des semaines ! - l'affaire apparaît donc, dès le départ, fort mal engagée,... surtout si l'on considère que le soldat ou l'officier soviétique "moyen" de l'été 1943 est nettement supérieur, individuellement et collectivement, à celui de l'automne 1941.
Hitler, du reste, se montre si peu rassuré qu'il ne cesse, depuis des semaines, de repousser la date prévue pour l’attaque, histoire de se donner le temps de la réflexion bien sûr, mais aussi, et surtout, celui d'acheminer des moyens supplémentaires, et en particulier les nouveaux chars Panther et Ferdinand dont on n’attend rien de moins que des "miracles"…
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