La Bataille des Ardennes... version roman-cinéma |
Un coup de poker plus risqué, et une offensive encore plus déraisonnable, que tout ce que le Führer et le grand État-major de la Wehrmacht avaient tenté jusque-là.
Rétrospectivement, on peine d'ailleurs à comprendre ce qui a pu pousser l'un et l'autre à se lancer dans une aventure si visiblement vouée à l'échec.
En ces derniers jours de 1944, et tant à l'Est qu'à l'Ouest, le déséquilibre des forces était en effet devenu tel que toute idée d'offensive - fut-elle de courte durée - sur un des deux Fronts ne relevait plus que de l'utopie et imposait de toute manière de dégarnir si dramatiquement l'autre Front que celui-ci était pour ainsi dire condamné - et c'est d'ailleurs ce qui arriva ! - à s'effondrer tel un immense château de cartes à la première poussée de l'adversaire.
Mais à partir du moment où la Capitulation était exclue par principe, Hitler et ses généraux n'avaient en définitive pas d'autre choix que de jouer crânement leur va-tout,... et ce quelle que soit la nature du terrain, les aléas de la météo, ou les faiblesse des moyens humains et matériels dont ils disposaient encore.
Les dés, donc, furent lancés, et la partie, sans surprise, lamentablement perdue...
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