Himmler jouant au tennis : l'incroyable banalité du Mal |
… mais contrairement à ce que l’on aimerait croire, Himmler n’avait rien d’un Hannibal Lecter ou d’un quelconque psycho-killer : ce myope rondouillard intellectuellement insignifiant n'était au fond que l'incarnation de l'incroyable banalité du Mal.
Les rodomontades martiales que multipliait ce “Criminel du siècle” servaient surtout à masquer un manque d’assurance, en particulier vis-à-vis de la gent féminine, raison pour laquelle il ne connut sa première expérience sexuelle qu’à l’âge de 27 ans à l’occasion de son mariage avec Margarete Boden, de sept ans son aînée
Avec ses propres enfants, et en particulier avec sa fille aînée, il fut toujours un père attentif et débordant d’affection et, en autant qu’on le sache, un homme prévenant et poli avec ses collègues et subalternes
Contrairement à Heydrich, qui appréciait les soirées arrosées, multipliait les conquêtes et recherchait continuellement le risque et les sensations fortes (ce qui l’avait d’ailleurs poussé à passer son brevet de pilote de chasse), Himmler buvait peu (son estomac ne supportait pas l’alcool), menait une vie tranquille et quasiment asexuée (on ne lui connaît qu’une seule aventure extra-conjugale, par ailleurs fort épisodique) et se souciait au plus haut point de son confort et de sa sécurité personnelle (il était toujours accompagné de gardes du corps et ne voyageait pour ainsi dire qu’à bord de son luxueux train privé)
Les rodomontades martiales que multipliait ce “Criminel du siècle” servaient surtout à masquer un manque d’assurance, en particulier vis-à-vis de la gent féminine, raison pour laquelle il ne connut sa première expérience sexuelle qu’à l’âge de 27 ans à l’occasion de son mariage avec Margarete Boden, de sept ans son aînée
Avec ses propres enfants, et en particulier avec sa fille aînée, il fut toujours un père attentif et débordant d’affection et, en autant qu’on le sache, un homme prévenant et poli avec ses collègues et subalternes
Contrairement à Heydrich, qui appréciait les soirées arrosées, multipliait les conquêtes et recherchait continuellement le risque et les sensations fortes (ce qui l’avait d’ailleurs poussé à passer son brevet de pilote de chasse), Himmler buvait peu (son estomac ne supportait pas l’alcool), menait une vie tranquille et quasiment asexuée (on ne lui connaît qu’une seule aventure extra-conjugale, par ailleurs fort épisodique) et se souciait au plus haut point de son confort et de sa sécurité personnelle (il était toujours accompagné de gardes du corps et ne voyageait pour ainsi dire qu’à bord de son luxueux train privé)
On ne saura jamais ce qui se serait passé si les rôles avaient été inversés : la guerre, à l'évidence, se serait conclue de la même manière, et Heydrich aurait assurément tué autant si pas plus de Juifs qu'Himmler.
Mais Heydrich, lui, n'aurait pas cherché par tous les moyens à sauver sa propre vie; il n'aurait pas tenté de conclure des accords secrets avec les ennemis du Reich; il ne serait pas empressé, le 20 avril 1945, de fuir Berlin avant l'arrivée de l'Armée rouge...
... et il ne serait pas suicidé en caleçon quelques jours plus tard, près de Luneburg...
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