réfugiés allemands en route vers l'Ouest, avril 1945 |
"Bien fait pour eux", dirait-on, avant d'ajouter "qu'ils ne font que récolter ce qu'ils ont semé" en plébiscitant eux-mêmes, et très librement, Hitler et le parti nazi, en 1933
Enfin, conclurait-on, leur sort ne saurait être pire que celui des Juifs, quant à eux persécutés depuis cette date, et encore assassinés aujourd'hui sur le bas-côté des routes, lorsque rendus trop faibles pour avancer ne serait-ce qu'un mètre en plus.
A l'automne 1944, comme nous l'avons vu, Eichmann a commencé à mettre en marche des dizaines de milliers de Juifs de Budapest, faute de pouvoir encore les charger dans des wagons à bestiaux à destination d'Auschwitz.
Mais cette Marche à la Mort n'a en vérité constitué que le prologue de toutes celles qui, jusqu'à la Capitulation du Reich, vont jeter sur les routes plus de 750 000 personnes - juives ou non - toujours détenues dans des camps de concentration désormais à portée des armées soviétiques.
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