Un Panther, et des fantassins allemands, lors de l'Opération Nordwind |
D'autres exécutions sommaires de prisonniers américains, mais aussi de civils belges, suivront, portant le bilan du seul groupe de SS commandés par Peiper à plus de 500 personnes, ce qui est évidemment beaucoup et contraire à toutes les "Lois de la Guerre" , mais ne relèverait à nouveau, à l'Est, que de la banale routine d'une journée de combat ordinaire.
De son côté, Himmler n'est pas non plus resté inactif : le 21 décembre, constatant le piétinement de Wacht am Rhein devant Bastogne, l'État-major du Groupe d'Armées G a en effet décidé de lancer une autre offensive, Nordwind ("Vent d'Hiver") en Alsace-Lorraine, une offensive à laquelle va se joindre - mais de manière non coordonnée ! - le Groupe d'Armées Oberrhein du Reichsführer, qui attaquera à partir de la Poche de Colmar
Comme pour Wacht am Rhein, les débuts de Nordwind - par ailleurs soutenue par l'ultime offensive générale d'une Luftwaffe qui, de peine et de misère, est parvenue à réunir un millier d'appareils (1), sont prometteurs mais, comme comme pour Wacht am Rhein, l'opération, débutée dans la nuit du 31 décembre au 01 janvier, ne tarde pas là encore à s'essouffler en sorte que le 25 janvier, les unités allemandes survivantes se retrouvent elles aussi ramenées en-deçà de leurs positions de départ...
(1) relatif succès tactique, cette opération, baptisée Bodenplatte, se soldera en revanche par un désastre stratégique, qui coûtera à la Luftwaffe plus de 300 appareils et l'essentiel de ses maigres réserves d'essence
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