Et précisément c'est dans le cadre de ce changement de cap que le 5 mai 1942, Heydrich a quitté Prague pour Paris, afin de s'y entretenir directement avec Oberg.
Mais le lendemain, dans les salons feutrés de l'Hôtel Majestic, et devant un parterre d'officiers supérieurs, le grand patron du RSHA a également fait part de ses réflexions sur la Résistance avant de se livrer, dans la soirée, à quelques confidences sur le traitement de la "Question juive", soulignant notamment qu'à "son grand regret", l'usage des camions à gaz s’était finalement avéré "techniquement insuffisant" en regard de l'objectif à atteindre, mais que des solutions "plus abouties et numériquement plus productives" (1) avaient dores et déjà été développées...
Rentré à Prague, Heydrich s’est ensuite entretenu par téléphone avec le Secrétaire d'Hitler, Martin Bormann, à qui il a promis de bientôt soumettre au Führer un dossier complet sur la réorganisation des forces de police en Bohème-Moravie et sur la meilleure manière de combattre la Résistance à l'Ouest, attendu que la dite Résistance constitue, selon lui, un "problème global" qui ne pourra en conséquence être résolu que par "une approche uniforme et centralisée"
Quelques jours plus tard, il a reçu l’ordre de se présenter en personne à Rastenburg pour y rencontrer Hitler et lui soumettre ses propositions...
(1) Gerwarth, op cit, page 274
Mais le lendemain, dans les salons feutrés de l'Hôtel Majestic, et devant un parterre d'officiers supérieurs, le grand patron du RSHA a également fait part de ses réflexions sur la Résistance avant de se livrer, dans la soirée, à quelques confidences sur le traitement de la "Question juive", soulignant notamment qu'à "son grand regret", l'usage des camions à gaz s’était finalement avéré "techniquement insuffisant" en regard de l'objectif à atteindre, mais que des solutions "plus abouties et numériquement plus productives" (1) avaient dores et déjà été développées...
Rentré à Prague, Heydrich s’est ensuite entretenu par téléphone avec le Secrétaire d'Hitler, Martin Bormann, à qui il a promis de bientôt soumettre au Führer un dossier complet sur la réorganisation des forces de police en Bohème-Moravie et sur la meilleure manière de combattre la Résistance à l'Ouest, attendu que la dite Résistance constitue, selon lui, un "problème global" qui ne pourra en conséquence être résolu que par "une approche uniforme et centralisée"
Quelques jours plus tard, il a reçu l’ordre de se présenter en personne à Rastenburg pour y rencontrer Hitler et lui soumettre ses propositions...
(1) Gerwarth, op cit, page 274
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