Un Panther de la Frundsberg, en 1944. Les Volksdeutsche y étaient majoritaires |
Heureusement pour Himmler, les Volksdeutsche, ces "Allemands raciaux" issus des minorités germanophones de toute l'Europe, et pour lesquels le Reich est tout de même parti en guerre, offrent de bien meilleures perspectives de recrutement !
Parmi ceux-ci, on trouve notamment les "malgré-nous" alsaciens, mosellans, luxembourgeois ou originaires des cantons de l'Est belges, à qui le Reich va d’abord imposer le service militaire avant de les pousser non seulement dans la Wehrmacht, mais aussi dans la Waffen-SS.
Mais les "Allemands raciaux" sont surtout présents en Tchécoslovaquie, en Pologne, en Hongrie, en Yougoslavie ou encore en Roumanie,... même si c’est parfois au prix d’un considérable effort d’imagination : parlant des Volksdeutsche roumains, Théodor Eicke, commandant de la SS-Totenkopf, ne pourra ainsi s'empêcher de noter que parmi eux, "il y en a un grand nombre que l'on peut qualifier d'esprits inférieurs. Beaucoup ne savent ni lire ni écrire l'allemand " (1)
En pratique, et faute d’alternative, la plupart des divisions SS créées après 1943, comme la Hohenstaufen ou la Frundsberg (2), seront néanmoins composées de ces fameux "Allemands raciaux" qui, en 1944, représenteront par exemple plus de 90% des effectifs de la SS-Prinz Eugen (3)
(1) Knopp, op. cit., page 308
(2) la Frundsberg est aujourd'hui célèbre pour avoir abrité dans son sein l'écrivain allemand Günther Grass. Né dans la ville libre de Dantzig (aujourd'hui Gdansk, Pologne), Günther Grass s'engagea dans la Frundsberg en octobre 1944, à l'âge de 17 ans.
(3) cette surreprésentation des minorités germanophones dans les effectifs de la SS explique également, sans néanmoins l'excuser, les expulsions massives dont celles-ci seront victimes dans toute l'Europe de l'Est de l'après-guerre...
Mais les "Allemands raciaux" sont surtout présents en Tchécoslovaquie, en Pologne, en Hongrie, en Yougoslavie ou encore en Roumanie,... même si c’est parfois au prix d’un considérable effort d’imagination : parlant des Volksdeutsche roumains, Théodor Eicke, commandant de la SS-Totenkopf, ne pourra ainsi s'empêcher de noter que parmi eux, "il y en a un grand nombre que l'on peut qualifier d'esprits inférieurs. Beaucoup ne savent ni lire ni écrire l'allemand " (1)
En pratique, et faute d’alternative, la plupart des divisions SS créées après 1943, comme la Hohenstaufen ou la Frundsberg (2), seront néanmoins composées de ces fameux "Allemands raciaux" qui, en 1944, représenteront par exemple plus de 90% des effectifs de la SS-Prinz Eugen (3)
(1) Knopp, op. cit., page 308
(2) la Frundsberg est aujourd'hui célèbre pour avoir abrité dans son sein l'écrivain allemand Günther Grass. Né dans la ville libre de Dantzig (aujourd'hui Gdansk, Pologne), Günther Grass s'engagea dans la Frundsberg en octobre 1944, à l'âge de 17 ans.
(3) cette surreprésentation des minorités germanophones dans les effectifs de la SS explique également, sans néanmoins l'excuser, les expulsions massives dont celles-ci seront victimes dans toute l'Europe de l'Est de l'après-guerre...
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