Exécution de juives dans le ravin de Babi-Yar |
A Bialystok, on les rassemble sur la place du marché pour les fusiller avant de se résoudre - la procédure s'avérant bien trop lente - à enfermer les survivants dans la synagogue, puis à y mettre le feu....
"C'est ce que j'appelle un joli petit feu, qu'est-ce qu'on rigole !", s'exclame un homme du 309ème bataillon de police à la vue de l'incendie dans lequel périssent plus de 700 Juifs, hommes, femmes et enfants.
A Mizocz, on préfère les faire sortir de la ville pour les emmener en forêt, les forcer à se déshabiller, puis les fusiller par rangées entières, les bébés étant abattus en même temps que leur mère ou alors simplement arrachés à celle-ci, soulevés par un pied et achevés d'une balle dans la tête
"J'avais à tirer sur une vieille femme de plus de 60 ans", raconta un policier allemand. "Je me souviens encore que cette vieille femme m'a dit de faire ça très vite ou quelque chose de ce genre (...) A côté de moi, il y avait le policier Koch. Lui, il devait abattre un petit garçon d'une douzaine d'années. On nous avait expressément recommandé de tenir le canon à 20 centimètres de la tête. Apparemment, Koch ne l'avait pas fait parce que quand on a quitté le lieu de l'exécution, des camarades se sont mis à rire de moi en voyant que des morceaux de la cervelle de l'enfant avaient atteint mon pistolet et y étaient restés collés. Je leur ai demandé pourquoi ils riaient et Koch, en montrant du doigt la cervelle sur mon pistolet, a dit "ça vient du mien, il a fini de gigoter". Il disait ça d'un ton tout fier" (1)
(1) Daniel Goldhagen, Les bourreaux volontaires d'Hitler
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