Parade de soldats allemands, dans Paris |
Mais en tant que responsables de la SS, ils ne peuvent aussi que regretter de voir la Wehrmacht s'en attribuer tous les lauriers... et les dividendes.
Et le plus marri des deux est sans conteste Heydrich qui, pour une fois dépassé par la vitesse des événements, n'a pas eu le temps de "placer ses pions" et a donc dû se contenter de voir la dite Wehrmacht mettre la main sur tous les leviers de commande et, avec l’assentiment d’Hitler, imposer à l'Ouest une administration militaire d’occupation fort "classique", qui se maintiendra aussi longtemps que l'Occupation elle-même, ne laissant ainsi aux hommes en noir que des miettes de Pouvoir.
Mais Heydrich ne serait pas Heydrich s'il ne cherchait déjà à prendre sa revanche à l'occasion de la future conquête de la Grande-Bretagne !
Dès l'été de 1940, ses services entreprennent en effet de dresser des listes de milliers de citoyens britanniques - dont Winston Churchill - que plusieurs Einsatzgruppen, placés sous le commandement du docteur Franz Six, chef de l'Amt VII (1), devront arrêter dès les premières heures de l'Invasion...
(1) Franz Six, chef de l'Amt VII, c-à-d du département recherche et documentation du RSHA, était docteur en Philosophie
Aucun commentaire:
Publier un commentaire