Hitler à Paris... et en Mercedes, 23 juin 1940 |
Placés par l’écrivain Philip Kerr dans la bouche de son héros, le très anti-nazi kommissar Bernhard Günther (1), ces propos résument à merveille l’opinion de la quasi-totalité des Allemands en cet été de 1940.
Des propos que, dans son télégramme adressé au Führer, la grande actrice et cinéaste Leni Riefenstahl exprime de manière plus dithyrambique encore
[C’est] "Avec une joie indescriptible, profondément émus et emplis d'une brûlante gratitude, [que] nous vivons avec vous, mon Führer, votre plus grande victoire et la plus grande victoire de l'Allemagne (...) Plus que tout ce que pourrait concevoir l'imagination humaine, vous accomplissez des actes sans pareils dans l'Histoire de l'Humanité (...) Vous adresser tous nos vœux de réussite est beaucoup trop peu pour vous faire comprendre les sentiments qui m'animent"
Car la voilà enfin vaincue et humiliée, cette France perfide et arrogante, que l’on avait combattu en vain pendant quatre ans et qui, avec l’aide des "Bolcheviks" et des "Juifs", avait fini par imposer le désastreux Armistice de 1918 et l’encore plus scandaleux Traité de Versailles de 1919 !
Désormais, c’est le Reich, celui d’Adolf Hitler et de tous les Allemands, qui dictera sa Loi aux Français, et c’est la SS, celle d’Himmler et d’Heydrich, qui se chargera de la leur rentrer dans la gorge !
La SS ? Vraiment ?
(1) Philip Kerr, Vert-de-gris
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