Les SS : une "élite raciale" dont Himmler entendait "perpétuer le sang"... |
Depuis janvier 1932, et comme nous l’avons vu, tout SS désirant se marier se doit d’avoir obtenu au préalable l’assentiment du Reichsführer, ou plus exactement d’un "Bureau de la Race" chargé d’évaluer les "qualités" (1) de la future épouse, ce qui, en pratique, réduit déjà notablement le potentiel - on n'ose écrire le cheptel - reproductif...
Mais malgré tous les efforts des fonctionnaires d’Himmler, il peut toutefois arriver que le fruit d'un mariage entre deux Aryens supposément parfaits se révèle malgré tout "non-conforme" aux attentes, ou tarde simplement à venir, par exemple parce que l'un ou l'autre des conjoints se révèle stérile.
Au sens du Droit allemand et, a fortiori, pour les Églises protestante et catholique, tout cela ne constitue cependant pas un motif de divorce valide, ce qui, du coup, force les conjoints à demeurer unis mais sans enfant... ou alors à concevoir "ailleurs" une progéniture que le Droit et les Églises considèrent illégitime, et que la société frappe souvent d'ostracisme.
Mais le vrai problème, du point de vue de la perpétuation de la "race", ce sont néanmoins toutes ces femmes allemandes pourtant fertiles et en tout point conformes aux "standards "aryens",... et cependant condamnées à ne jamais trouver d'époux et de géniteur...
Au sens du Droit allemand et, a fortiori, pour les Églises protestante et catholique, tout cela ne constitue cependant pas un motif de divorce valide, ce qui, du coup, force les conjoints à demeurer unis mais sans enfant... ou alors à concevoir "ailleurs" une progéniture que le Droit et les Églises considèrent illégitime, et que la société frappe souvent d'ostracisme.
Mais le vrai problème, du point de vue de la perpétuation de la "race", ce sont néanmoins toutes ces femmes allemandes pourtant fertiles et en tout point conformes aux "standards "aryens",... et cependant condamnées à ne jamais trouver d'époux et de géniteur...
(1) en plus des "qualités raciales" proprement dites, l'état de santé, ou encore le casier judiciaire de la candidate, étaient également considérés
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