von Papen : l'apprenti-sorcier qui finir par faire entrer le loup dans la bergerie |
En ce début de janvier, c'est néanmoins un Adolf Hitler sûr de lui et de sa "bonne étoile" qui, à l'invitation de l'ex Chancelier Franz von Papen, se présente à Cologne au domicile du banquier Kurt von Schröder, afin de paver la voie à son arrivée au Pouvoir.
Quelques jours plus tard, Papen, qui, après avoir voulu se défaire du NSDAP s'est lui-même vu contraint à la démission, finit par lui proposer la Chancellerie.
Échaudé par les précédents refus d'Hindenburg, Hitler hésite, mais Papen se fait fort de convaincre le vieux maréchal.
Échaudé par les précédents refus d'Hindenburg, Hitler hésite, mais Papen se fait fort de convaincre le vieux maréchal.
Dans son esprit, et dans celui de la plupart des aristocrates et ultra-conservateurs allemands, cette proposition ne constitue de toute manière rien d'autre qu’un pis-aller transitoire, uniquement destiné à ramener le calme et un peu de stabilité politique dans un pays déchiré et qui ne cesse de voguer de crise en crise.
Comme ses homologues, Papen est de toute manière convaincu qu'il parviendra à manœuvrer facilement ce petit parvenu autrichien, naturalisé allemand à peine un an auparavant et qui, contrairement à lui, n'a effectué aucune étude supérieure et n'est certes pas "bien né"
Du reste, ne prendra-t-il pas lui-même le poste de vice-chancelier, et le NSDAP ne devra-t-il pas se contenter, en plus d’Hitler, de deux uniques porte-feuilles ministériels, l'un pour Wilhelm Frick et l'autre pour Hermann Goering ?
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