Bien plus que la "Volonté" d’Hitler et les efforts de ses séides, c’est la crise économique de 1929 qui va finalement permettre au NSDAP de s'extraire des oubliettes de la politique allemande.
Débutée à Wall Street par le Crash du 24 octobre - le célèbre jeudi noir - cette crise se propage bientôt au monde entier, provoquant partout une kyrielle de faillites ainsi qu'un chômage massif.
Et en Allemagne, les conséquences sont d’autant plus graves que le pays se remet à peine de l’hyper-inflation du début des années 1920, et est largement tributaire des capitaux américains, lesquels ne tardent pas à se réduire comme peau de chagrin.
Tout cela ne contribue évidemment pas à la popularité des partis politiques traditionnels, qui semblent incapables de faire face, en sorte qu'aux élections fédérales du 14 septembre 1930, le NSDAP, qui depuis une décennie plafonnait à moins de 3% des suffrages, voit soudain son audience passer à plus de 18%, devenant ainsi le deuxième parti d’Allemagne, juste derrière le SPD !
Et dans cette République de Weimar qui a toujours été fragile et mal-aimée, ce résultat provoque un second séisme, sans doute plus grave que la crise économique elle-même, puisque le nombre de députés nazis au Reichstag passe subitement de 12 à… 107 !
Parmi eux, Heinrich Himmler…
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