Goebbels, en 1926, année de son ralliement à Hitler |
En échange de ce ralliement, il obtient, en octobre, sa nomination comme responsable officiel du Gau le plus important d’Allemagne, celui de Berlin, avec la lourde tâche d’arracher la ville aux socio-démocrates et aux communistes.
En septembre, lâché par Goebbels, et de plus en plus marginalisé, Gregor Strasser se voit pour sa part confier le poste de chef de la Propagande du NSDAP, tandis que d'autres représentants éminents de l’aile gauche se voient également attribuer des postes importants au sein de l’appareil du parti.
Mais ce qui pourrait passer pour autant de promotions n’est en fait qu’une manœuvre d’Hitler pour écarter ceux qui le gênent dans sa quête de Pouvoir absolu.
Dans l'histoire qui nous intéresse ici, la dite manœuvre a toutefois pour effet, en janvier de l’année suivante, de propulser Himmler - demeuré fidèle à Strasser et devenu l’adjoint très officiel de ce dernier - au rang de Gauleiter de Basse Bavière.
Si les Gauleiters hériteront un jour d’un véritable pouvoir de gouvernance, et deviendront d'authentiques potentats ayant la haute main sur la police et de la justice de leur Gau, ils ne sont pour l’heure que de vulgaires responsables politico-administratifs - par ailleurs fort mal payés - d’un des ces nombreux partis qui se contentent de grenouiller à l’extrême-droite de la politique allemande.
Mais contrairement aux partis analogues, le NSDAP - et c’est sa force - entretient une présence dans toute l’Allemagne et, sous l’impulsion d’Hitler, est occupé à se structurer autour d’un chef et d’une doctrine uniques...
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