Les troupes coloniales d'occupation : un thème cher à l'extrême-droite allemande |
De fait, le futur ingénieur agronome envisage à présent de prolonger son séjour sur les bancs d'école : en mai 1922, il s'inscrit ainsi à la Faculté des Sciences politiques de Munich, mais voit bientôt ses espoirs s'effondrer une fois de plus : au bout du rouleau suite à l'inflation qui fait rage depuis la fin de la guerre - et qui est loin d'être terminée ! - ses parents n'ont en effet plus les moyens de financer les études supérieures de leurs trois enfants.
C'est une nouvelle et terrible désillusion pour Himmler, qui se voit de surcroît contraint de trouver un emploi de bureau mal rémunéré - qu'il apprend immédiatement à détester - pour financer la fin de son cursus actuel
Dans le même temps - mais est-ce vraiment une coïncidence - son journal intime se couvre de plus en plus de considérations méprisantes sur les Juifs, et de commentaires laudatifs sur les pamphlets antisémites qu’il dévore les uns après les autres.
C'est une nouvelle et terrible désillusion pour Himmler, qui se voit de surcroît contraint de trouver un emploi de bureau mal rémunéré - qu'il apprend immédiatement à détester - pour financer la fin de son cursus actuel
Dans le même temps - mais est-ce vraiment une coïncidence - son journal intime se couvre de plus en plus de considérations méprisantes sur les Juifs, et de commentaires laudatifs sur les pamphlets antisémites qu’il dévore les uns après les autres.
En toute logique, cet antisémite-en-devenir et jusque-là surtout tenté par l’uniforme se découvre un intérêt pour la politique, qui le pousse tout naturellement vers les partis d’extrême-droite, lesquels dénoncent avec virulence le Traité de Versailles et l’Occupation de la Rhénanie par des troupes françaises comprenant - suprême insulte - un grand nombre de soldats africains perçus comme "un complot bestial destiné à nous briser en tant que race, et finalement à nous détruire" (1)
En tête de ces partis, on trouve tout naturellement le NSDAP d'Adolf Hitler...
(1) ibid, page 61
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