Hitler (à droite) sur le Front des Flandres |
… le 5 aout 1914, un petit moustachu enthousiaste du nom d’Adolf Hitler s’est porté volontaire pour servir dans l’armée bavaroise, où il a rapidement connu – comme il l’écrira plus tard - "les plus belles années de sa vie".
Car pour lui, le déclenchement de la 1ère GM s’est surtout avéré une renaissance : pour la première fois depuis des années, cet artiste raté et quasi clochard, qui a toujours considéré le travail comme indigne de lui, a trouvé un but à sa vie, et une communauté humaine à laquelle s'identifier.
Plus besoin en effet de se préoccuper de l'improbable vente d'une aquarelle, ni de la quête d'un refuge où passer la nuit : l'armée allemande a pourvu à tous ses besoins, lui a versé une solde régulière, et lui a dit quoi faire et quoi penser.
Pendant quatre ans, en véritable "homme nouveau", il a servi au Front en qualité d'estafette, affectation qui, n’en déplaise à ses détracteurs, n’avait rien d’une 'bonne planque" : tout au long de la guerre, le taux de mortalité parmi les messagers entre les différents secteurs du Front ne l’a en effet cédé en rien à celui des soldats dans les tranchées - Hitler a d'ailleurs été blessé à plusieurs reprises, et décoré deux fois pour bravoure.
Sa dernière blessure, en août 1918, lui a même valu la Croix de Fer de Première Classe - distinction rare pour un caporal – mais aussi un long séjour à l’hôpital, où on l’a soigné pour une cécité passagère due à une exposition au gaz.
Mais comme toutes les bonnes choses – fussent-elles guerrières – ont une fin, l’Armistice du 11 novembre 1918 a mis brutalement fin à cette vie bien ordonnée…
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