mardi 26 février 2013

3644 - quatre heures fatales

... Bey, qui ne devait sa nomination à la tête d’Ostfront qu’en raison de l’absence de Kummetz, Bey voulait-il prouver - ou se prouver, - quelque chose en repartant à l’attaque une deuxième fois ?

La réponse - si réponse il y a - ne sera jamais connue : l’amiral l’ayant en effet emportée dans la tombe en même temps que 1932 de ses officiers et marins (!)

Mais le fait demeure qu’à la deuxième tentative du Scharnhorst, ce furent, une fois de plus, les croiseurs britanniques, et pas les cargos, qui se présentèrent face à lui.

Comment Bey avait-il pu imaginer, ne serait-ce qu’un instant, que ces derniers, après l’avoir mis en fuite, manqueraient soudainement à leur devoir de protéger le JW-55B ? Et comment avait-il pu imaginer qu’il parviendrait à les tromper dans l’obscurité malgré leurs radars bien supérieurs au sien ?

De fait, les croiseurs britanniques avaient répondu présent. Et même si le Scharnhorst avait mis quelques coups au but lors de cette deuxième rencontre, il n’avait une fois de plus eu d’autre choix que de retraiter au bout du compte.

Après avoir encore hésité pendant plus d’une heure, Bey avait finalement décidé, à 13h15, de prendre le chemin du retour, mais il était maintenant bien trop tard : les quatre heures ainsi perdues par le Scharnhorst avaient permis au Duke of York de se porter à sa rencontre et de lui barrer la retraite, le condamnant dès lors à une destruction certaine...

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