
Dans toutes les marines du monde, leur coût élevé et leurs performances limitées les avaient sinon condamnés, du moins cantonnés, à ce que l'on pourrait qualifier de "marché de niche" ainsi qu'à une production qui excédait rarement quelques exemplaires.
Lents, fragiles, et tenant très mal la mer, ils s'avéraient d’un maniement délicat et, au combat, se transformaient plus souvent qu’à leur tour en authentiques cercueils de fer blanc : même lorsqu’elle ne les coulait pas directement, une simple grenade suffisait souvent à les renverser... avec les conséquences que l’on devine sur leur malheureux équipage.
En décembre 1941, les cinq sous-marins de poche de 50 tonnes et de 23 mètres de long lancés par les Japonais contre Pearl Harbour avaient ainsi tous disparus corps et biens et sans que l'on sache jamais s'ils avaient oui ou non réussi à détruire quelque chose.
Avec ses 30 tonnes, ses 15 mètres de long, et son équipage de 4 hommes, la "X-class" britannique s'inscrivait dans la même veine et, malgré sa propulsion mixte diesel-électrique "comme sur les vrais", demeurait malgré tout tributaire d’un navire de soutien, et dans son cas d’un sous-marin conventionnel des classes "S" (1 000 tonnes et 65 mètres de long) ou "T" (1 500 tonnes, 80 mètres), pour l'amener jusqu'à la cible...
1 commentaire:
J'adore ce blog, voilà, faut bien le dire de temps en temps !
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