De fait, dans la matinée du 13 juillet, ce n'est pas un bombardier allemand mais bien un hydravion Catalina soviétique qui surgit au-dessus du Detroit de Matoshkin, avant d'amerrir sous les yeux des équipages éberlués.
Et leur surprise est d'autant plus grande que ce même Catalina a auparavant repéré les Empire Tide et Winston Salem, et porté les premiers secours à leurs équipages ainsi qu'à plusieurs rescapés des naufrages précédents, !
Ils ne sont donc plus seuls et abandonnés de tous !
Et de fait, les voilà bientôt rejoints par un chalutier armé soviétique puis, quatre jours plus tard, par un brise-glace et - incroyable mais vrai - par le décidément incoulable pétrolier-ravitailleur Azerbaidjan, véritable miraculé du PQ-17 qui, après s‘être pris une torpille d’avion lors de l’attaque du 4 juillet avait néanmoins poursuivi son petit bonhomme de chemin en Mer de Barents !
Mais si l’espoir renaît, reste tout de même à sortir d’ici et donc à affronter d’éventuels avions ou sous-marins allemands, une aventure que la plupart des marins, choqués et épuisés, ne sont nullement disposés à tenter.
En particulier le capitaine du Winston Salem...
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