vendredi 24 août 2012

3458 - un singulier petit convoi

... car aussi invraisemblable cela puisse-t-il sembler, il existe encore, en Mer de Barents, des navires qui ont échappé à l'attention des avions et des sous-marins allemands, des navires qui, terrés depuis des jours, attendent sinon un miracle du moins une escorte capable - et désireuse - de les mener jusqu'à Arkhanglesk avec une chance raisonnable de succès.

Parmi eux, figurent deux anéricains : le Benjamin Harrison, (que nous avons vu retourner dans le Détroit de Matoshkin le 8 juillet après s'être perdu - volontairement ou non - dans le brouillard) ainsi que le Winston Salem (que son capitaine a préféré échouer dans une baie de Nouvelle Zemble après avoir appris le torpillage de l'Olopana).

Non loin du Winston Salem, et à son insu, on trouve aussi le CAM Empire Tide dont le capitaine a quant à lui préféré jeter l’ancre plutôt que de continuer sa route dans ces eaux infestées de sous-marins allemands.

Mais en Mer de Barents, on trouve aussi le chalutier armé Ayrshire et le lieutenant Gradwell qui, au soir du 4 juillet a eu l'idée de se diriger non pas vers le sud ou le sud-est, comme tous ses autres compagnons, mais bien vers le nord.

Au fil des heures, l'Ayrshire a fini par rencontrer, et attirer, le panaméen Troubadour, ainsi que les américains Iron Clad et Silver Sword, soit trois cargos à la recherche d'un protecteur, aussi pitoyable soit-il...

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