Si l'amiral Schmundt a apprécié la destruction finale des Hoosier et El Capitan, les rapports faisant état de la découverte d'un autre convoi l'ont une fois de plus consterné.
Personne en effet n'avait imaginé qu'un second convoi - fut-il réduit à deux cargos et quatre escorteurs - pouvait encore traîner à quelque 40 kms du précédent, ni que les attaques de la matinée, en monopolisant l'attention et tous les moyens disponibles, lui permettraient de se placer en bonne position pour atteindre Arkhangelsk sans dommage.
Comme le soir précédent, Schmundt n'a à présent d'autre choix que d'appeler à la rescousse une Luftwaffe tout de même passablement épuisée par ses efforts des heures et des journées précédentes.
De fait, une première attaque, menée peu avant 12h00, se solde par un échec : si les équipages des Junkers 88, fort contents d'eux, revendiquent la destruction de l'américain Samuel Chase, ce dernier, bien qu'à présent en panne de machines, est toujours à flots et même remorqué par deux escorteurs !
Et les Allemands n'en ont pas encore fini avec les déconvenues puisqu'une deuxième attaque, menée vers 13h00 va aboutir au même résultat : si l'équipage d'un Junkers 88 isolé revendique lui aussi la destruction d'un autre cargo, ce dernier, en l’occurrence l'Ocean Freedom britannique, est en fait intact et, flanqué lui aussi de deux escorteurs, continue imperturbablement sa route vers la Mer Blanche...
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