Ce fut l’Italie qui inaugura le bal. Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement : démographiquement, économiquement, politiquement et, bien sûr, militairement, l’Italie avait toujours été le parent pauvre, celui qui, à l’hiver 1942-1943, envoyait encore ses pilotes combattre dans des appareils complètement démodés et à l’habitacle ouvert à tous les vents.
Rien d’étonnant à ce que les Italiens eux-mêmes, réalisant la complète absurdité de poursuivre la lutte contre bien plus fort qu’eux, aient été les premiers à jeter l’éponge, retirant leurs troupes d’URSS dès le printemps 1943, et entamant de discrets pourparlers avec les Alliés occidentaux, lesquels se traduisirent bientôt par l’éviction de Mussolini, puis par la signature d’un Armistice, en septembre de la même année.

Pris en tenaille entre les Russes d’un côté et les Anglo-américains de l’autre, le Reich vit son territoire se métamorphoser en un immense amas de ruines, puis en une interminable succession de parcs à ferrailles, où ses vainqueurs jetèrent pêle-mêle les avions et les Panzer qui avaient terrorisé le monde des année durant avant de tomber sur meilleur et plus nombreux qu’eux.
L’Allemagne vaincue, la chute du Japon, désormais seul contre tous, n’était plus qu’une question de semaines.

Après-guerre, subjugués par l'ampleur du cataclysme autant que par la rapidité de l'expansion puis de la chute des forces de l'Axe, certains se mettraient à imaginer des scénario alternatifs, où les dites forces finissaient par l'emporter.
Mais dès 1942, il n'y avait tout simplement plus de victoire possible...
Mais dès 1942, il n'y avait tout simplement plus de victoire possible...
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