... revenons à présent sur Terre, et plus précisément au Sud du saillant, où Panzers et fantassins allemands, confrontés à une résistance soviétique toujours aussi acharnée, progressent de plus en plus lentement.
Disposant de moins de blindés que l'Armée rouge, la Wehrmacht s'efforce naturellement de profiter au mieux de leur supériorité en matière d'armements.
Les 88mm des Tiger et Ferdinand, ou les 75mm des Panther, ont en effet une portée utile supérieure à celle des 76mm montés sur les T-34, ce qui, en théorie, leur permet de détruire les tanks russes avant que ceux-ci ne soient en mesure de leur rendre la pareille, et d'autant plus qu'ils disposent également - surtout pour les deux premiers - d'un meilleur blindage.
En plaine, les formations blindés allemandes s'efforcent donc d'avancer en triangle, avec les Tiger et Ferdinand en tête, et les Panther et Panzer III ou IV sur les flancs.
Mais le problème, c'est que leurs adversaires actuels sont bien moins naïfs et beaucoup mieux commandés qu'en 1941.
En plus des mines, ils ont souvent enterré leurs tanks et installé une invraisemblable quantité de canons antichars qui, s'ils ne détruisent pas systématiquement les blindés de tête, sont néanmoins en mesure de les endommager ou de les mettre hors de combat pour un temps plus ou moins long, laissant ainsi aux T-34, à la fois plus agiles et plus rapides, la possibilité d'attaquer les flancs moins protégés des unités allemandes.
Ce harcèlement constant a pour effet d'entamer sérieusement le potentiel offensif de la Wehrmacht, qui, le 11 juillet, n'a guère avancé que d'une quarantaine de kilomètres (!).
Ainsi, sur les quelque 90 Ferdinand engagés, près de 40 sont déjà hors de combat, et tous, sauf 3, suite à des explosions de mines, des tirs dans les roulements ou, tout bonnement, des bris mécaniques difficilement réparables dans l'immédiat puisque, comme nous l'avons vu, le poids démesuré de ces engins interdit tout remorquage.
La situation est encore plus dramatique pour les nouveaux chars Panther : sur les 184 qui se sont finalement lancés à l'assaut des positions soviétiques au matin du 5 juillet, seuls 40 sont encore opérationnels deux jours plus tard. Le 10 juillet, ils ne sont plus qu'une dizaine...
Disposant de moins de blindés que l'Armée rouge, la Wehrmacht s'efforce naturellement de profiter au mieux de leur supériorité en matière d'armements.
Les 88mm des Tiger et Ferdinand, ou les 75mm des Panther, ont en effet une portée utile supérieure à celle des 76mm montés sur les T-34, ce qui, en théorie, leur permet de détruire les tanks russes avant que ceux-ci ne soient en mesure de leur rendre la pareille, et d'autant plus qu'ils disposent également - surtout pour les deux premiers - d'un meilleur blindage.
En plaine, les formations blindés allemandes s'efforcent donc d'avancer en triangle, avec les Tiger et Ferdinand en tête, et les Panther et Panzer III ou IV sur les flancs.
Mais le problème, c'est que leurs adversaires actuels sont bien moins naïfs et beaucoup mieux commandés qu'en 1941.
En plus des mines, ils ont souvent enterré leurs tanks et installé une invraisemblable quantité de canons antichars qui, s'ils ne détruisent pas systématiquement les blindés de tête, sont néanmoins en mesure de les endommager ou de les mettre hors de combat pour un temps plus ou moins long, laissant ainsi aux T-34, à la fois plus agiles et plus rapides, la possibilité d'attaquer les flancs moins protégés des unités allemandes.
Ce harcèlement constant a pour effet d'entamer sérieusement le potentiel offensif de la Wehrmacht, qui, le 11 juillet, n'a guère avancé que d'une quarantaine de kilomètres (!).
Ainsi, sur les quelque 90 Ferdinand engagés, près de 40 sont déjà hors de combat, et tous, sauf 3, suite à des explosions de mines, des tirs dans les roulements ou, tout bonnement, des bris mécaniques difficilement réparables dans l'immédiat puisque, comme nous l'avons vu, le poids démesuré de ces engins interdit tout remorquage.
La situation est encore plus dramatique pour les nouveaux chars Panther : sur les 184 qui se sont finalement lancés à l'assaut des positions soviétiques au matin du 5 juillet, seuls 40 sont encore opérationnels deux jours plus tard. Le 10 juillet, ils ne sont plus qu'une dizaine...
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