... pour la Luftwaffe, l'Opération Citadelle a assurément bien commencé.
Après avoir échappé de fort peu à une attaque-surprise des VVS (1) qui aurait pu leur coûter très cher, les pilotes allemands se sont brillamment ressaisis et ont rapidement conquis la maîtrise du Ciel au dessus des vastes plaines de la région de Koursk
Alors que les Russes semblent avoir bien du mal à se remettre de leur échec de la matinée, les Allemands, eux, multiplient les attaques, effectuant 4 300 sorties (2) pour la seule journée du 5 juillet.
L'essentiel de l'effort aérien - 2 800 sorties - est dirigé sur le Front Nord du saillant où, comme nous l'avons vu, la progression des troupes et des blindés est loin de correspondre aux attentes de l'État-major.
Toute la journée, Focke-Wulf, Henschel, Heinkel et autres Junkers, vont ainsi se livrer à une véritable orgie de T-34, bombardant et canonnant sans relâche... mais sans parvenir pour autant à briser la résistance des Soviétiques.
Même l'emploi massif de bombes à fragmentation particulièrement meurtrières ne change pas la donne : les fantassins ennemis préférant mourir sur place ou se contentant, dans le meilleur des cas, de se replier tranquillement sur de nouvelles positions défensives tout aussi bien préparées, et érigées seulement quelques centaines de mètres plus loin.
Au Sud, les Henschel 129 veillent tout aussi jalousement sur la progression des Panzers de Manstein, brisant dans l'oeuf toute contre-attaque des blindés soviétiques, ce qui pourrait s'avérer décisif si les dits blindés ne continuaient pas à surgir inlassablement, vague après vague, au point que pilotes allemands ou roumains commencent à se demander s'ils auront assez d'avions, de munitions et d'essence pour en venir à bout...
(1) abréviation de "Voenno-Vozdushnye Sily" ou "forces aériennes militaires"
(2) une "sortie" correspond à un mouvement de décollage-vol-atterrissage d'un avion de combat. Un même avion peut naturellement effectuer plusieurs "sorties" dans la même journée.
Après avoir échappé de fort peu à une attaque-surprise des VVS (1) qui aurait pu leur coûter très cher, les pilotes allemands se sont brillamment ressaisis et ont rapidement conquis la maîtrise du Ciel au dessus des vastes plaines de la région de Koursk
Alors que les Russes semblent avoir bien du mal à se remettre de leur échec de la matinée, les Allemands, eux, multiplient les attaques, effectuant 4 300 sorties (2) pour la seule journée du 5 juillet.
L'essentiel de l'effort aérien - 2 800 sorties - est dirigé sur le Front Nord du saillant où, comme nous l'avons vu, la progression des troupes et des blindés est loin de correspondre aux attentes de l'État-major.
Toute la journée, Focke-Wulf, Henschel, Heinkel et autres Junkers, vont ainsi se livrer à une véritable orgie de T-34, bombardant et canonnant sans relâche... mais sans parvenir pour autant à briser la résistance des Soviétiques.
Même l'emploi massif de bombes à fragmentation particulièrement meurtrières ne change pas la donne : les fantassins ennemis préférant mourir sur place ou se contentant, dans le meilleur des cas, de se replier tranquillement sur de nouvelles positions défensives tout aussi bien préparées, et érigées seulement quelques centaines de mètres plus loin.
Au Sud, les Henschel 129 veillent tout aussi jalousement sur la progression des Panzers de Manstein, brisant dans l'oeuf toute contre-attaque des blindés soviétiques, ce qui pourrait s'avérer décisif si les dits blindés ne continuaient pas à surgir inlassablement, vague après vague, au point que pilotes allemands ou roumains commencent à se demander s'ils auront assez d'avions, de munitions et d'essence pour en venir à bout...
(1) abréviation de "Voenno-Vozdushnye Sily" ou "forces aériennes militaires"
(2) une "sortie" correspond à un mouvement de décollage-vol-atterrissage d'un avion de combat. Un même avion peut naturellement effectuer plusieurs "sorties" dans la même journée.
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