
Dès le 1er avril suivant, le boycott des magasins juifs fut organisé dans toute l'Allemagne. Le 2 mai, les syndicats étaient officiellement interdits et dissous. Le 22 juin, le parti social-démocrate fut à son tour interdit. Le 14 juillet, le NSDAP devint le seul parti autorisé en Allemagne. Le 12 novembre, de nouvelles élections au Reichstag permirent au NSDAP, désormais seul en lice, de recueillir 92% des voix.
Le 2 août 1934, la mort du Maréchal Hindenbourg permit à Hitler de se faire proclamer Führer et de cumuler les postes de Chancelier et de Président du Reich. Un cumul que l'intéressé s'empressa par ailleurs de faire légitimer par un nouveau référendum, qui recueillit 90% des suffrages des électeurs allemands.
Dans la foulée, le traditionnel serment d'allégeance de l'Armée à la Nation fut abrogé et remplacé par un serment de fidélité à la personne-même du Führer. Un changement en apparence anodin mais qui, quelques années plus tard, s'avéra lourd de conséquences - mais n'anticipons pas.
"Une chose du moins est certaine. Herr Hitler est à présent inattaquable, même dans les milieux qui n'adhèrent pas entièrement au national-socialisme", reconnu piteusement l'ambassadeur de Grande-Bretagne
Mais Hitler ne s'arrêta pas là : le 1er mars 1935, l'Allemagne récupèra la Sarre des mains de la Société des Nations. Le 16 mars, le service militaire fut rétabli. Le 15 septembre, les Juifs étaient déchus de la nationalité allemande et interdits de mariages mixtes par les célèbres "Lois de Nuremberg"
Débarrassé de la menace communiste, et même de toute forme d'Opposition, Hitler disposait à présent du Pouvoir absolu.
Restait à savoir ce qu'il comptait en faire...
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