mardi 13 juillet 2004
492 - des pertes stupéfiantes
... de 1939 à 1945, les sous-marins allemands, leurs torpilles, leurs obus et leurs mines, avaient envoyé par le fond près de 20 millions de tonnes de navires alliés.
Pour autant, et malgré ces résultats extraordinaires, ils n'étaient pas
parvenus à couper l'indispensable cordon ombilical entre la
Grande-Bretagne et les États-Unis, ni même à empêcher l'URSS de recevoir par voie de mer des fournitures tout aussi vitales à son effort de guerre.
De fait, l'industrie américaine avait été capable de compenser les
pertes, et de construire de nouveaux cargos ou pétroliers plus rapidement que l'Allemagne ne parvenait à les couler (!)
Pire encore : alors que les Liberty et Victory ships se succédaient sans discontinuer sur l'Atlantique, les sous-marins allemands payaient eux-mêmes un lourd tribu à la guerre et l'efficacité des escorteurs alliés, puisque 780 d'entre eux (sur 1135) s'en allèrent rejoindre leurs victimes au fond de l'océan
Dans le Pacifique, en revanche, la conjonction, du côté des Américains, d'excellents sous-marins et d'une remarquable doctrine d'emploi et, du côté des Japonais de l'absence d'escorteurs et d'une doctrine complètement inadaptée à la réalité, se traduisit non seulement par des pertes ahurissantes chez les seconds et légères chez les premiers, mais aussi, et surtout, par la rupture totale des lignes d'approvisionnement japonaises, indispensables à leur effort de guerre.
De 1942 à 1945, les quelques dizaines de sous-marins américains envoyèrent par le fond, directement ou indirectement, plus de 4 millions de tonnes de navires japonais. C'est peu en regard des 20 millions de tonnes des U-booten allemands, mais c'est énorme si l'on sait que sur les 2337 navires de commerce japonais repris au Lloyd's Register de 1939, il n'en restait plus que 231 en août 1945 (!)
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