
A l'évidence, ces bâtiments s'avéraient inadaptés aux vastes étendues de l'Océan Pacifique, qui promettaient d'être le terrain d'opération privilégié des sous-marins américains advenant une guerre contre le Japon.
Pour loger le carburant nécessaire, et offrir aux équipages des conditions de vie qui paraîtraient inimaginables aujourd'hui mais auraient fait rêver n'importe quel marin allemand, il fallait construire des bâtiments bien plus gros - et en fait deux fois plus gros - que leurs équivalants allemands de la Première Guerre mondiale et leurs successeurs à peine modernisés du type VIIC, alors occupés à traquer les navires alliés ans l'Atlantique.
La crise économique de 1929 ayant réduit la construction navale à peu de choses, il ne restait, à l'entrée en guerre des États-Unis, que trois chantiers (deux public et un appartenant à la Marine) capables de construire des sous-marins. La standardisation fut donc poussée à l'extrême.
Ainsi naquirent les classes Gato et Balao (et plus tard Tench), des bâtiments de 1500 tonnes presque tous identiques, et dont on renforca très vite l'armement anti-aérien puisque ces sous-marins opérèrent la plupart du temps... en surface
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