... s’il méprisait les femmes et évitait soigneusement de s’afficher au bras de l’une d’elles en particulier, Adolf Hitler n’en fut pas moins cruellement affecté par le suicide de sa nièce, Geli Raubal
Le régisseur du Berghof, Herbert Döhring, rapporta ainsi que son épouse avait vu Hitler sur le point de suicider après le drame : "Il était sous le choc, décomposé. Il n’a pas mangé. Ensuite, il s’est enfermé dans la chambre de Geli. Le pistolet chargé sur la table. "Je vais me tuer, ma vie est finie". Mon épouse a emporté le pistolet. Plus tard, elle l’a regretté".
Certains ont douté de l’authenticité de cette anecdote, d’autres du fait qu’Hitler ait réellement voulu mettre fin à ses jours, mais tous s’accordent à reconnaître le véritable culte qu’Hitler consacra ensuite à Geli, comme si, incapable de l’aimer de son vivant, il entendait à présent se faire pardonner par delà sa mort.
"Il n'a jamais aimé qu'une seule femme, écrivit la cinéaste Leni
Riefenstahl, sa nièce Geli Raubal. Lorsqu'elle s'est suicidée, il a pris Eva Braun. Il la tolérait plus qu'il ne l'aimait. Il se sentait coupable envers elle parce qu'elle avait tenté à deux reprises de se suicider pour lui. Je crois qu'Hitler était incapable d'aimer une femme : sa seule passion, c'était l'Allemagne"
Au Berghof, dans une pièce secrète située non loin de la chambre d’Eva Braun, il venait régulièrement se recueillir auprès des tableaux, bustes et photographies de sa nièce.
Après le drame, déclara Henriette Von Schirach (ancienne maîtresse d'Hitler, devenue en mars 1932 l'épouse de Baldur von Schirach, chef des Jeunesses hitlériennes), après le drame, tout sentiment de tendresse disparut en lui.
"C’est à cette époque que s’est développé en lui le germe de l’inhumanité", ajouta le père de celle-ci, Heinrich Hoffman, photographe attitré d’Hitler et patron d'une modeste apprentie nommée Eva Braun...
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