... toujours hanté par son désir de progresser le plus vite possible afin de plaire au Petit Père des Peuples, le Maréchal Joukov n'entendait certes pas ralentir l'allure alors que ses hommes pénétraient maintenant dans Berlin.
S'ensuivirent quantités de morts inutiles dans ses propres rangs, qu'un minimum de patience et de précautions auraient facilement pu éviter.
Les premiers tanks qui déboulèrent dans les rues de Berlin succombèrent bientôt sous les coups de Panzerfaust tirés depuis les soupiraux des mmeubles.
Dans un premier temps, les officiers russes s'efforcèrent de couvrir leurs tanks par des rideaux de fantassins, qui arrosaient méthodiquement les façades de tous les immeubles au pistolet-mitrailleur.
Mais pour être efficace, cette tactique nécessitait un tel nombre de soldats que les tanks en furent bientôt gênés dans leurs évolutions
On eut donc recours aux bons vieux matelas, arrachés à tous les immeubles déjà conquis, et hâtivement fixés aux flancs des tanks de manière à ce qu'ils absorbent les coups des projectiles antichars.
Comme cela ne suffisait pas encore, on se dépêcha d'acheminer au beau milieu des rues les plus gros canons de campagne, afin qu'ils tirent à bout portant sur tous les immeubles où se trouvaient pourtant de fort nombreux civils.
Ensuite, on envoyait les sections d'assaut "faire le ménage" dans ce qui restait des bâtiments...
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