... en 1941, Muhammad Riza Chah, était monté sur le trône d'Iran après que les Anglais en eurent débarqué son père, qu'ils jugeaient trop favorable à l'Allemagne nazie.
Un instant menacé par le coup d'État de Mossadegh (1953), mais rapidement rétabli dans ses prérogatives par la CIA, le Chah devint bientôt le partenaire obligé de Washington, qui fit de l'Iran le "gendarme du Golfe", en lui fournissant l'essentiel de son armement.
Trop autocratique pour les nationalistes de Mossadegh (qui avait fait sciences-po à Paris et jugeait donc sévèrement ses liens avec les grands groupes pétroliers américains), le Chah d'Iran était en revanche jugé trop progressiste par le clergé chiite - n'avait-il pas favorisé l'instruction publique et permis aux femmes de ne plus porter le foulard islamique ?
Dès 1963, le clergé chiite, sous la houlette de l'ayatollah Ruhollah Khomeiny, était donc entré en opposition ouverte.
Forcé de s'exiler en Turquie, puis en Irak, Khomeiny n'avait cessé de mener son combat contre le Chah, tout en exerçant un influence si grande sur la communauté chiite d'Irak (largement majoritaire) qu'il fut finalement expulsé de ce pays en 1978 et se retrouva en France, partie autoproclamée des Droits de l'Homme.
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