... ramenés à la réalité par la guerre du Vietnam, les États-majors se remirent donc à camoufler les avions sous de nombreuses couches de peinture. Dans le même temps, les ingénieurs abordèrent le camouflage de façon enfin scientifique, testant des centaines de pigments, de schémas et de nuances différents, afin de dissimuler les avions de la manière la plus efficace possible, mais aussi pour les protéger des intempéries, voire pour favoriser leur aérodynamique ou réduire leur signature radar.
Mais les peintures "basse visibilité" ne s'éloignaient guère, par la philosophie qui les mettait en oeuvre, de leurs homologues de la Seconde Guerre mondiale.
Depuis quelques années, des recherches sont néanmoins menées sur des peintures "caméléons" qui seraient capables, sous l'effet de la lumière, de la pluie, du soleil... ou de la volonté du pilote, de changer constamment de couleur, et de se fondre ainsi plus facilement avec le décor (nuages, ciel bleu, forêts, déserts,...) dans lequel évolue l'avion
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