mercredi 16 juillet 2003
129 - la fin d'un rêve
... en mars 1989, le prototype à l'échelle 1/3 (350mm, 53 mètres de
long) du "super-canon" de Gérald Bull est achevé et testé (en tir horizontal) avec succès.
Un autre est installé à flanc de montagne et testé (en tir normal) en janvier 1990, là encore avec succès.
Début mars, Bull écrit : "Un dessin de projectile doit être préparé pour utilisation dans le lanceur de 1000mm. Ce projectile va transporter 500 kgs d'explosif à haute intensité à une distance de 700kms".
Ce ne sera pas le cas.
Le 22 mars 1990, Bull, rentré la veille du Moyen Orient (et peut-être d'Irak), est de passage à Bruxelles, où se trouve le siège de la Space Research Corporation.
A Bruxelles, Bull, qui a maintenant 62 ans, dispose d'un pied-à-terre au sixième étage d'un building résidentiel - résidence Minerve dans le Domaine Cherridreux - 28 avenue Folie à Uccle.
Sa secrétaire l'attend, dans la voiture. Il monte seul. Les tueurs du Mossad israélien l'interceptent sur le seuil de sa porte, et lui logent deux balles dans la nuque et trois entre les omoplates.
Dans ses poches, la redoutable police belge trouvera 20 000 dollars US et, dans sa mallette, quantités de dessins de canons gigantesques.
Comme souvent en Belgique, l'enquête n'ira pas plus loin.
En 1980, Matityahu Shmueleuitz, alors chef de cabinet du Premier Ministre israélien, déclarait : "Israël ne peut pas se permettre de rester assis et d'attendre qu'une bombe atomique irakienne lui tombe sur la tête"
Gérald Bull l'avait oublié...
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1 commentaire:
Article super intéressant. Merci!
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